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Critique de florigny


En effet, personne ne pleure le commissaire Alistair Gilbert qui n'était pas un mauvais flic mais un méchant homme. Etait-ce une raison suffisante pour le trucider à coups de marteau ?


Gemma James et Duncan Kincaid, héros fétiches de Deborah Crombie sont envoyés toutes affaires cessantes dans le Surrey pour élucider le crime. J'apprécie en général de suivre leurs aventures professionnelles, intriquées dans leur vie personnelle et amoureuse. Malheureusement, cet épisode n'est pas le plus trépidant de la série : calme plat. On apprend que dans le Surrey, il pleut, et Holmbury St Mary est un village comme les amateurs de polars anglais en ont croisé des milliards : le pub est près du presbytère jouxtant l'église, juste à côté du cimetière, les cottages abritent des habitants qui se connaissent tous et pratiquent la culture du secret et de leurs jardins fleuris bien entretenus. Des hectolitres de thé sont bus en alternance avec des verres de sherry, selon l'heure, les breakfasts sont conformes à leur réputation avec cheddar et pickles, oeufs, saucisses et haricots. Les scones sont réservés au thé.


Si j'ajoute que le crime d'Alistair est jugé odieux, que certains personnages sont délicieux tandis que certains individus sont louches parce qu'ils se cachent dans des buissons touffus, j'aurai tout dit, ou presque.... Ah non, même l'idylle amoureuse entre Gemma et Duncan piétine dans cet opus. Ce mort que nul ne pleure, édité en 1996, a mal supporté les outrages du temps. C'est mon avis !
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