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Critique de florigny
Les Highlands, ses landes, sa tourbe, ses sources cristallines, ses distilleries. Gemma James accepte de partager avec son amie Hazel un week-end culinaire, dans une maison d'hôtes so cosy à Innesfree, d'où Hazel est originaire. Tout s'annonce bien, météo favorable, soupe au brie, crêpes aux champignons, whisky dans le thé, whisky dans le café, whisky dans les desserts ou whisky pour soigner toutes sortes de maux, lorsque la vie de Donald, propriétaire de la distillerie est stoppée net par une décharge de chevrotines. Donald et Hazel ont connu des amours contrariées par leurs familles, plusieurs décennies plus tôt.
L'enquête est confiée à l'inspecteur principal Ross, du bureau d'Inverness, dont l'amour-propre supporte mal la présence de Gemma, policière londonienne, même comme invitée, parmi les témoins. Il la supporte d'autant moins que Gemma est bien décidée à innocenter son amie Hazel lorsqu'elle est suspectée, et qu'elle n'hésite pas à appeler à la rescousse son compagnon, l'inspecteur Kincaid.
L'empire du malt est un excellent crû de 19 ans d'âge puisque paru en 2003, appartenant à la série Kincaid-Jammes. Comme à l'accoutumée, l'auteure accorde autant d'importance à la résolution du meurtre qu'à la vie désormais commune de Jammes et Kincaid. L'auteure se sert également de chacune de ses intrigues pour informer le lecteur sur un domaine particulier, ici, la fabrication du whisky, rappelant ses origines et envisageant son avenir soumis à un marché féroce.
En près de 500 pages lentes et enivrantes, 45° minimum, Deborah Crombie révèle comment des haines familiales se créent autour du nectar des dieux écossais. Un roman agréable à lire, planté dans le terroir des purs malts, et qui n'est pas sans rappeler le film «La part des anges », de Ken Loach. Part des anges dont la signification est rappelée dans le film et dans le roman.
L'enquête est confiée à l'inspecteur principal Ross, du bureau d'Inverness, dont l'amour-propre supporte mal la présence de Gemma, policière londonienne, même comme invitée, parmi les témoins. Il la supporte d'autant moins que Gemma est bien décidée à innocenter son amie Hazel lorsqu'elle est suspectée, et qu'elle n'hésite pas à appeler à la rescousse son compagnon, l'inspecteur Kincaid.
L'empire du malt est un excellent crû de 19 ans d'âge puisque paru en 2003, appartenant à la série Kincaid-Jammes. Comme à l'accoutumée, l'auteure accorde autant d'importance à la résolution du meurtre qu'à la vie désormais commune de Jammes et Kincaid. L'auteure se sert également de chacune de ses intrigues pour informer le lecteur sur un domaine particulier, ici, la fabrication du whisky, rappelant ses origines et envisageant son avenir soumis à un marché féroce.
En près de 500 pages lentes et enivrantes, 45° minimum, Deborah Crombie révèle comment des haines familiales se créent autour du nectar des dieux écossais. Un roman agréable à lire, planté dans le terroir des purs malts, et qui n'est pas sans rappeler le film «La part des anges », de Ken Loach. Part des anges dont la signification est rappelée dans le film et dans le roman.
