On peut d'autant mieux savoir où l'on va si l'on sait d'où l'on vient.
Si ces fous souhaitent se partager l'île, qu'ils le fassent. Ils passent à côté de l'essentiel. Ils sont aveugles à la réalité. Leur coeur est dur et leur sang est noir.
L'herbe est sacrée et réservée à un usage des plus précis, et rare qui plus est. Ils en ont fait une drogue terrible qu'ils fument à tout bout de champs. La consommation brouille leur esprit et endort leur corps alors qu'elle devrait être une porte et un tremplin. Les ignorants en ont fait une prison.
Ce n'est pas parce qu'on a les pieds ferrés et la tête courbée que le coeur ne vit plus.
L'intérieur des gens est souvent plus laid que la belle coiffure et le sourire de façade que la bonne société s'échange.
Si tu veux connaître un peuple, écoute sa musique.
Je viens de franchir les premières membranes invisibles qui entourent la maison. Qui donc ressent cela encore à l'époque actuelle ? Qui donc est assez sensible pour percevoir les vibrations des gens, des habitations, des arbres ? Qui décèle les ondes que dégagent toutes choses vivantes ?
Les US sont les rois dans presque tous les domaines. Les rois de quoi ? Je me demande... !
En 1621, ce chef, Ousamequin, avait secouru des colons blancs affamés de Plymouth lors d'un hiver particulièrement rude. Il fut ensuite convié et remercié par les pères Pèlerins et les colons pour son aide alimentaire. On célébra ce geste par un repas autour duquel des dindes furent offertes. Ousamequin fit alliance avec eux et donna naissance à ce que fêtent encore aujourd'hui les Américains : "Thanksgiving".
Jamais je n'avais été fou. Quelle délivrance ce fut pour moi, mais quel défi que de quitter l'ombre et la haine de soi !