AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de sylviedoc


Le roman commence quand Luce, la nièce d'Agnès, rachète la maison de celle-ci en 1945. On apprend qu'Agnès a mystérieusement disparue un soir de 1919, alors qu'elle se rendait à une réunion de suffragettes. On n'a retrouvé que son vélo au bord de la rivière, et l'enquête a conclu à une fugue. Luce n'est pas convaincue par cette version...
En 1916, comme la plupart des hommes valides sont partis à la guerre, il faut bien faire tourner l'économie, et les femmes vont se révéler indispensables pour prendre le relais. C'est ainsi qu'Agnès, surmontant ses craintes, va postuler comme wattwoman, et conduira un tram pendant 3 ans, jusqu'à ce que le retour du titulaire lui fasse perdre brutalement son emploi et le salaire beaucoup plus élevé qu'à l'usine où elle était ouvrière avant.
Cette usine, elle va être contrainte d'y retourner, sous la pression de Celestin son mari, revenu infirme et aigri du conflit. Il y travaille également, et ne supporte pas qu'Agnès ait un statut et une rémunération supérieure à lui. Dès son retour à l'atelier, Agnès subit une forme de discrimination de ses collègues femmes, qui la jalousent et estiment qu'elle n'a pas su "rester à sa place". Elle fait la connaissance d'une suffragette, et va peu à peu adhérer à ce mouvement, non sans hésitation : ces femmes qui portent des pantalons sont-elles des "gouines", comme beaucoup le prétendent ? de son côté, Celestin tente de l'empêcher de fréquenter ses nouvelles amies, et devient de plus en plus violent, sombrant dans l'alcool et la dépression et se sentant humilié par son infirmité.
La fin, je vous laisse la découvrir, mais sans des femmes de la trempe d'Agnès, notre vie aujourd'hui serait sans doute bien différente...et pas dans le bon sens !
Commenter  J’apprécie          30



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}