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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un livre que j'avais choisi pour le faire étudier à mes élèves de cinquième. J'avoue que je ne m'attendais pas à un tel " enthousiasme " ,à une telle adhésion, à un tel sentiment de révolte et d'incompréhension quant à la vie des enfants de familles pauvres au Pakistan , en 1993 , c'est à dire il y a fort peu de temps . Ce livre a suscité des discussions incroyables au sein de cette petite communauté qu'est une classe , a motivé des recherches sur les droits de l'homme et du citoyen , sur les droits de l'enfant. L'incrédulité d'abord , la révolte ensuite , la recherche de solutions ,enfin.Le grand mérite de ce livre émouvant est de raconter pour réveiller les jeunes consciences promptes à se révolter, à réagir. " Iqbal "n'est pas un roman moralisateur ,c'est un livre très bien écrit qui décrit le monde et sa cruauté et j'avoue que son impact à dépassé mes attentes . Nos jeunes sont bien conscients , ont une finesse d'analyse remarquable et très réconfortante pour l'avenir.
Ma grande satisfaction a été de constater l'intérêt pour cet ouvrage d'enfants qu'on dit " mauvais lecteurs ".Ils n'étaient pas les derniers à réagir, prouvant ainsi qu'ils avaient , l'espace d'une fiction , mesuré l'impact de la lecture sur leur vision du monde.Un très bon moment pour moi , mais , aussi , un très bon souvenir .( et oui , on vieillit...)
Incitez vos enfants à cette lecture , vos petits enfants aussi ,ils vont y apprendre une grande et belle valeur , la solidarité. Ce n'est pas rien.
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J'ai été très touchée par ce livre, à tel point que je ne sais pas trop comment en faire la critique.

Force est de constater que les Thénardiers ne sont pas mort avec Victor Hugo ...

Iqbal, c'était son nom, mais ça aurait pu être celui d'un autre. Celui-ci a été vendu à un vendeur de tapis, et il était courageux et téméraire. Il a trouvé la force de dénoncer le sort de ces enfants à qui on n'a pas accorder e droit d'être ou de vivre comme des enfants. Un engagement héroïque et exemplaire qui méritait qu'on lui consacre du temps.
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Ce roman se passe au Pakistan en 1993. Il y a Fatima, Salman, Maria et pleins d'autres enfants qui travaillent dans un atelier de tapis. Ces enfants ont à peine 13 ans, ils sont même parfois plus jeunes, et obéissent à Hussein Khan, qui les exploite pour récupérer l'argent que leurs parents lui doivent. Tous gardent l'espoir de rejoindre leurs familles, mais ils ne voient jamais le nombre de bâtons écrient sur l'ardoise des dettes baisser. Leurs vies est difficile, ils travaillent de l'aube jusqu'au soir, ils sont maltraités, pas soignés, punis quand ils ne travaillent pas bien. Ce sont des enfants qui ne rient pas, ne jouent pas, ne pensent pas à l'avenir.
Un jour un garçon, nommait Iqbal arrive, il a des doigts de fée. Mais Iqbal n'est pas comme les autres, il veut ne veut être l'esclave de personne. Très vite, il incite les autres enfants à se rebeller contre le maître. On suit Iqbal dans sa lutte pour la liberté, son combat. C'est un garçon accrocher à la l'espoir d'être libre un jour.
Ce livre est bouleversant, on a du mal à s'en détacher. L'auteur a retracé une histoire vraie, en imaginant qu'une des amies d'Iqbal raconte l'histoire d'Iqbal qui ne veut plus d'esclavage. On a les larmes aux yeux quand les enfants sont enfermés au Tombeau, un endroit étouffant et sombre, où les enfants qui ont désobéi ou mal travaillé sont enfermés. Un livre choquant, et l'histoire m'a énormément touché. On voudrait que les enfants soient libre et heureux.
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Ce livre est l'occasion de nous immerger dans un univers dont on entend parfois parlé, mais qui peut nous sembler très lointain quand les problèmes de la vie nous submergent. Je pense bien sûr au travail illégal des enfants. Tout le monde sait que c'est interdit et puni par la loi, mais peu ont le courage de faire véritablement quelque chose pour faire avancer les mentalités dans les pays concernés par ce fléau.

Attention, ce n'est pas ici un discours pour la libération des enfants. En effet, le roman a beau s'inspirer d'une histoire vraie, celle d'Iqbal Masih, enfant pakistanais qui s'est battu contre les conventions, le récit ne prend pas position. C'est une simple description des faits, un peu romancée certes, où la fiction et la réalité se mêlent très subtilement.

L'histoire est racontée par un personnage fictif, Fatima, petite fille un peu plus jeune qu'Iqbal et qui va le voir débarquer dans la fabrique de tapis où elle travaille. C'est raconté simplement, au travers de ses yeux d'enfant. Y sont décrits la dureté du travail, les punitions, la séparation d'avec les parents, … ce que représente leur esclavage en général. On ne cherche par forcément l'indignation, seule les impressions d'une gamine d'une dizaine d'années importent. Fatima suivra de près ou de loin, le combat d'Iqbal pour la liberté des enfants dans son pays. Elle raconte son histoire 5 ans après les faits. Elle se décrit elle-même comme jeune et ignorante. Mais son récit nous fait sentir son courage et son intelligence.

Les autres enfants sont décrits avec beaucoup de détail, contrairement aux "maîtres" qui restent flous. Tout les personnages sont ainsi rapportés. Ceux qui étaient ou sont importants pour Fatima sont détaillés. Les autres ne sont que des noms ou des qualificatifs.

L'univers du livre est simple, peu large. La maison de laquelle ils sont prisonniers sert de cadre à la quasi-totalité du roman. On sent néanmoins la documentation de l'auteur sur la vie de Iqbal, cet enfant ayant gagné des récompenses de son vivant et à titre posthume du fait de son combat.

J'avais lu ce livre au collège et je l'avais beaucoup aimé. Peut-être car j'étais âgée du même âge qu'Iqbal à ce moment là. Je n'ai pas été déçue de le relire. J'ai été moins absorbée cette fois-ci. Mais relire ce livre avec mes yeux de jeune adulte m'a fait considérer les choses différemment, moi qui commence seulement à travailler. le livre a été publié en 2001, il reste d'actualité malheureusement. Et pas seulement au Pakistan.

Pour un livre jeunesse, j'ai trouvé très intéressant le fait que l'auteur raconte cette lutte d'un enfant au travers d'une histoire fortement inspirée de faits réels mais qui reste du domaine de la fiction. La distance qui est prise avec la grande Histoire nous fait encore mieux comprendre, au final, qu'il n'était qu'un parmi tant d'autre, mais ce celui-ci a trouvé la force de ne pas se plier aux traditions.

En conclusion, je recommande ce livre. Par un regard innocent, il traite d'un sujet grave qu'il ne faut pas oublier. Ce sera un 18/20 pour moi :)
Lien : http://kurelfaitunepause.blo..
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Ce livre est une perle : il nous fait découvrir un énorme problème dans le monde, le travail forcé des enfants.

A travers l'histoire de Iqbal, on s'immerge dans son monde, on vit son quotidien, on suit son parcours et sa volonté de survivre et de s'échapper.

L'écriture est simple, compréhensible mais précise, conseillé à vraiment tout le monde (à partir du collège)
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L'histoire se passe au Pakistan en 1993.
Les familles pauvres des provinces du Pakistan en sont rendues à vendre leurs enfants contre un peu d'argent ou bien plus souvent pour rembourser une dette.
Les enfants sont envoyés loin de leur famille, comme esclaves dans des ateliers de fabrique de tapis clandestins ou de briqueteries exploitant parfois des familles entières.
Iqbal était l'un d'eux.
Iqbal a bien existé. Il s'appelait Iqbal Masih.

Francesco d'Adamo raconte l'histoire d'Iqbal à travers les yeux de Fatima, une enfant fictive qui rencontre Iqbal dans l'atelier de tapis clandestin où ils sont tous les deux exploités.
Ils vont essayer de s'enfuir de cet atelier, et par la suite, Iqbal souhaite faire de sa vie un combat pour la libération des enfants travailleurs forcés.

Il s'agit d'une lecture jeunesse (à partir de 12 ans) et pourtant ...
Je trouve l'histoire très dure, d'une part parce qu'elle est réelle, il s'agit de l'histoire d'un petit garçon qui a vraiment existé, une histoire qui dénonce le travail forcé de très jeunes enfants. Et d'autre part parce que les descriptions qui y sont faites sont bouleversantes, révoltantes, et atroces, et je sais que personnellement, sensible comme je suis si j'avais lu ce livre à 12 ans il m'aurait secouée.

J'ai beaucoup aimé que la fiction se mêle à la réalité, Francesco d'Adamo l'a formidablement bien fait, tant et si bien que si l'on ne connaît pas l'histoire d'Iqbal, il est impossible de faire la différence entre les faits réels et les faits fictionnels.

Livre coup de poing qui se lit très rapidement, les mots arabes sont systématiquement expliqués.
Cela dit, le vocabulaire est quand même un peu complexe pour des lecteurs de 12 ans.
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Il est impossible de dire après la lecture de ce livre: "l'esclavage des enfants n'existe plus". Malheureusement il est plus que jamais présent. le livre relate la condition d'esclave et la révolte d'enfants dans une fabrique du Pakistan. Iqbal a vraiment existé et il reste malgré sa mort, une personnalité dans la lutte contre l'esclavage. C'est un livre profondément humain et touchant que je peux conseiller aux enfants dès le CM2.
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Ce livre retrace la vie des enfants pakistanais qui travaillent dans des fabriques de tapis dans le courant des années 90.
La vie est rude dans les ateliers et les enfants ont perdu tout espoir de revoir leur famille et de goûter à la liberté de la campagne où ils sont nés. Ceci, jusqu'au jour où Iqbal, 13 ans, décide de se révolter...
Iqbal a réellement existé. Ce livre témoigne de l'action qu'il a mené malgré son jeune âge pour défendre la liberté des enfants soumis à l'esclavage.
Il est accessible aux élèves de collège, en particulier aux classes de 4ème qui travaillent sur le droit des enfants.
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Il est impossible de dire après la lecture de ce livre: "l'esclavage des enfants n'existe plus". Malheureusement il est plus que jamais présent. le livre relate la condition d'esclave et la révolte d'enfants dans une fabrique du Pakistan. Iqbal a vraiment existé et il reste malgré sa mort, une personnalité dans la lutte contre l'esclavage. C'est un livre profondément humain et touchant que je peux conseiller aux enfants dès le CM2.
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Il est des livres qu'il me semble important de découvrir, celui-ci en est un...

Ce roman, je l'ai lu avec mes enfants... Nous avons parfois ri avec Iqbal car le roman n'est pas sombre même s'il évoque des évènements douloureux et tragiques. Iqbal est décrit comme un enfant lumineux, capable d'avoir peur, mais aussi terriblement engagé ; un de ces êtres qui subliment la souffrance pour l'utiliser de manière à aider autrui au lieu de l'utiliser comme excuse à la mesquinerie et la dureté.
Cet enfant révolté, profondément humaniste (dans le sens noble du terme), cet enfant terriblement vivant et engagé a été la première raison pour laquelle ce roman m'a bouleversée.
Il ne fut pas le seul. Je n'aime pas lorsqu'un auteur cherche à vendre en écrivant du sensationnel, cherche à vendre en feignant de s'adresser au coeur des hommes parce qu'il est si facile d'utiliser un sujet sensible et d'en faire du sensationnel. le sensationnel ne me touche pas, il m'agace. Au contraire, en lisant cet ouvrage, j'ai eu le sentiment que Francesco d'Adamo mettait de lui dans son ouvrage, qu'il y plaçait sa sensibilité, mais également qu'il s'était documenté et avait travaillé ce texte de telle manière que la sueur n'y perle même plus. Aucune démonstration excessive de violence, une vérité parfois douloureuse et présentée de manière réaliste, mais sans être brutale afin de respecter la sensibilité d'un jeune. Ce choix des mots, ni langage trop élaboré, ni langage familier, permet au lecteur d'entrer facilement dans l'histoire et de suivre page après page l'histoire d'Iqbal, un enfant comme tant d'autres, un enfant qui restera unique puisqu'il ne grandira jamais...Et pourtant quelle grandeur il se dégageait de lui, puissions-nous ne jamais oublier son combat, puissions-nous ne jamais nous détourner d'un enfant en souffrance...

Lien : http://isalise.blogspot.fr/2..
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