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Critique de zellereb


Merci à Babelio et aux Editions PUF pour ce livre reçu lors de l'opération masse critique.

Alessandro D'Avenia explore sa passion infinie pour Giacomo Leopardi, personnification de la fragilité. Cela prend la forme d'un dialogue avec le poète italien, avec des réponses à certains de ses textes. Ayant souffert de diverses manières, Leopardi a exprimé une philosophie de vie et malgré tout, au-delà d'une tendance pessimiste fortement axée sur la mélancolie, c'est tout un optimisme et un art d'espérer qui se déployés, car Leopardi était un résilient.

Même si je n'ai pas encore lu ce beau poète (quelque chose qu'il faut que je répare bientôt avec l'un de ses recueils), je sais que c'est l'un des artistes les plus populaires en Italie. Les Italiens lui sont très attachés.

Dans la présentation du livre, l'auteur nous laisse entrevoir une lecture fructueuse, on sent sa passion et on est emballés de le commencer, car on se dit qu'on va en retirer quelque chose de bien pour notre vie personnelle. Il a de l'enthousiasme et de l'énergie et il fait de belles promesses. On a hâte de tenter l'aventure. Malheureusement, peu à peu, on voit très bien qu'au fil des pages, on est en train de tourner en rond. Je vais vous expliquer.

Plusieurs choses se détachent, et sont intéressantes, comme par exemple le thème du « ravissement ». Ravissement : quelque chose de personnel, de profond qui nous appartient et qui nous emballe, qui nous apporte du bonheur, comme une passion, un amour, ou encore autre chose.
D'autres passages où D'avenia nous livre son expérience personnelle en tant que pédagogue sont inédits, et captivants.

Mis à part tout ça, j'ai eu l'impression que l'auteur était trop partagé : d'une part il était dans une dynamique de dialogue intime avec son idole, et d'autre part il était dans une situation de partage avec le lecteur. Cela donnait parfois la sensation qu'il y avait deux récits entremêlés. Par ailleurs, j'ai trouvé que les envolées sur le poète étaient un peu trop insistantes, et redondantes.

Malgré tout, un livre avec de beaux passages profonds et originaux, qui m'a donné envie de lire un recueil de Leopardi.

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