J'utilise ce deuxième opus pour délivrer un ressenti global.
C'est essentiellement un livre de "mec pour les mecs" et de guerre moderne dans lequel l'Afghanistan est le terrain principal.
La guerre et les intérêts qu'elle draine étant mondialisés font découvrir d'autres mondes périphériques de société privées de sécurité, de commerce de drogue, des inévitables- et c'est heureux- journalistes et d'agents secrets.
DOA est efficace et ingénieux dans sa construction… le danger qui guette est la difficulté du puzzle qu'il nous propose où une même pièce peut changer de nom, ou de « légende » et ne trouvera sa place et sa cohérence que positionnée à côté d'une autre légende, et ce après nous avoir laissé tâtonner longtemps.
Le deuxième opus est dans ce sens libérateur et apporte la satisfaction intellectuelle d'avoir compris. le premier est toutefois de mon point de vue le plus réussi parce que le plus âpre, celui qui nous fait découvrir la « vie » afghane et son incommensurable complexité. Où l'on voit toutes les tensions d'un monde déchiré entre la politique, la religion, les us et coutumes le tout sur fond de guerre qui attise les côtés noirs de l'âme humaine.
De mon point de vue un –deux tomes - grand livre.
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