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Critique de KotolineBastacosi


Plus un roman est mauvais plus il a de chances de remporter un prix, tel fut le cas pour celui-ci.
S'il est un domaine dans lequel Madame Da Costa semble avoir quelque difficulté d'écriture et de fluidité, il semble que ce soit celui de la littérature.
Un opus de plus, me direz-vous…
Rien d'étonnant à ce flot de productions chez elle, tant ses aficionados-das sont tellement éprises de cette prose BCBG qui peut faire penser aux histoires des magazines des années 60 tels que Nous Deux, mais à l'époque c'était plus intéressant et mieux écrit, par de simples amoureuses de la littérature qui d'ailleurs ne devaient avoir guère d'argent et ces publications leur permettaient ainsi de boucler leur fin de mois, pour une rétribution modeste.

Mais aujourd'hui il est coutumier d'avoir à lire « une littérature » écrite à la va vite et d'une indigence à ras de gazon, avec les éternels clichés que nous connaissons. Apologie des défavorisés, des malades, ou infirmes, défense et illustration des contrées lointaines voire inhospitalières, sublimation des différences, associations et réunifications des impossibles, à quoi s'ajoute moult développements sur tel ou tel animal incongru ou contrée du bout du monde - et j'en passe et des meilleures.

D'ailleurs ma critique se voit confirmée par le prix obtenu sur Babelio …Époque de bobos et de béni oui oui. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil - Jean Yanne aurait bien ricané !!

Une fois de plus ennui éprouvé et désagréable impression voire migraine, mais à juste titre sur ce nouveau plat indigeste que nous a servi madame Da Costa. Bien fait pour moi, je l'aurai bien cherché.

N'ayant guère d'idée percutante l'auteur comble le vide par des digressions de toute nature pour nous faire patienter jusqu'à nous donner quelque explication et délier les noeuds. Que de temps perdu. Il est aisé d'écrire un livre, mais je constate que ses opus vont en déclinant, comme la plupart de ses consoeurs de ce siècle sonnant creux comme un estomac affamé de vide.
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