Comme beaucoup de lecteurs de
L' Hôtel du nord, j'ai découvert la prose d'
Eugène Dabit longtemps après le film de
Marcel Carné.
Différentes et similaires, les deux écritures se complètent admirablement:
Le noir et blanc des pages du livre, le noir-gris et blanc de la pellicule.
Ce Paris d'
Eugène Dabit, c'est celui de l'entre-deux guerres avec cet Hôtel au bord du canal
Saint Martin... Ce microcosme d'un peuple laborieux qui habite encore la ville où il travaille.
Dabit, comme
Carco ou Fallet avait su saisir l'âme d'une capitale aujourd'hui disparue et fantasmée. Cette âme que seul pouvait donner le peuple qui y vivait et lui donnait son souffle et sa vie.
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