La passe-miroir, tome 3 : La mémoire de Babel

C'est l'arche de Babel qui sert d'écrin à ce troisième tome. Merveilleuse Babel, où se retrouvent tous les pouvoirs du monde. Merveilleuse Babel, où tout est beau, tout est propre, tous sont honnêtes et droits. Trop, d'ailleurs. C'est en réalité une société à nette tendance totalitaire qu'Ophélie découvre. Toujours maladroite, toujours touchante, elle se trouve bien démunie sur cette arche dont elle ne connaît pas les codes.
Les recherches d'Ophélie la mènent dans une université : elle y fait face à des camarades spéciaux et pas toujours bienveillants, mais c'est la seule solution pour avoir l'occasion de communiquer avec son désormais mari.
J'ai perçu quelques langueurs, notamment dans la relation Ophélie / Thorn son mari taciturne, qui m'a semblé tourner en rond. Ai-je « avalé » trop gloutonnement ce tome après ma deuxième lecture ? C'est possible, parfois l'attente est bénéfique. Un petit effet d'indigestion, ce troisième tome m'a semblé quelque peu en deçà des deux premiers. Ça m'apprendra à attendre le dernier tome !