L’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme précisera en 1948 que « tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression ». Cette liberté reste encadrée par la loi qui peut la limiter si des textes ou des dessins diffusent des propos racistes, criminels ou injurieux.
En quatre croquis, réalisés en direct devant ses juges, il [Charles Philipon] tente de démontrer que tout peut ressembler au roi [Louis-Philippe]. Il explique que puisque le premier dessin ressemble au roi, il ne peut donc pas le condamner. Le deuxième ressembler au premier, le troisième ressemble au deuxième et que par « hasard ou malice », il a fini par dessiner une poire ! Mais il considère qu’il ne peut quand même pas être tenu pour responsable si le roi se reconnaît dans un dessin de poire. Cela aurait aussi très bien pu arriver avec une brioche ou tout autre objet.