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Critique de HORUSFONCK
S'il fallait attribuer une couleur à ce livre aussi désespéré que funèbre, ce serait le grisâtre de la neige qui tombait et ne fondait pas, sur l' Île de France.
S'il fallait déterminer l' odeur de ce livre luisant des feux sombres d' écoeurantes machinations, ce serait la pestilence d' égouts en crue ou de fossés mal curés.
Daeninckx se hisse au niveau d' un Horace Mac Coy, d' un Don Tracy au plus profond de leur noirceur... Il rejoint aussi Fajardie, dans une vision, à l' anthracite de cette deuxième moitié des années 80.
L'auteur nous conte une histoire, dans laquelle le pouvoir perd les pédales et multiplie la bavure initiale de deux de ses flics! Les moyens utilisés sont aussi répugnants que honteux! On se trouve dans une sorte de prolongement des errements barbouzes du Rainbow Warrior. La fosse d'aisance est profonde, dont on ne voit pas le fond!
S'ajoute, aux attentats dans Paris, l'expulsion musclée de maliens vers leur pays d'origine... Il y a comme une saturation de désastres dans la morne région francilienne!
La vérité est une flamme fragile, soufflée sans pitié ni état d' âme par les laquais de l' État et leurs serviteurs zélés.
Les flics honnêtes de l' histoire sont soit proche de la retraite, soit barrés de la Police.
... Et, à part un intermède malien, le décor est celui d'un aéroport qui a tout englouti, tout mangé et dans lequel les pièges peuvent êtres mortels.
Un livre dispensable, peut-être, mais fort utile à lire.
S'il fallait déterminer l' odeur de ce livre luisant des feux sombres d' écoeurantes machinations, ce serait la pestilence d' égouts en crue ou de fossés mal curés.
Daeninckx se hisse au niveau d' un Horace Mac Coy, d' un Don Tracy au plus profond de leur noirceur... Il rejoint aussi Fajardie, dans une vision, à l' anthracite de cette deuxième moitié des années 80.
L'auteur nous conte une histoire, dans laquelle le pouvoir perd les pédales et multiplie la bavure initiale de deux de ses flics! Les moyens utilisés sont aussi répugnants que honteux! On se trouve dans une sorte de prolongement des errements barbouzes du Rainbow Warrior. La fosse d'aisance est profonde, dont on ne voit pas le fond!
S'ajoute, aux attentats dans Paris, l'expulsion musclée de maliens vers leur pays d'origine... Il y a comme une saturation de désastres dans la morne région francilienne!
La vérité est une flamme fragile, soufflée sans pitié ni état d' âme par les laquais de l' État et leurs serviteurs zélés.
Les flics honnêtes de l' histoire sont soit proche de la retraite, soit barrés de la Police.
... Et, à part un intermède malien, le décor est celui d'un aéroport qui a tout englouti, tout mangé et dans lequel les pièges peuvent êtres mortels.
Un livre dispensable, peut-être, mais fort utile à lire.
