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Critique de Eric76


Suite et fin de « L'affaire du ticket scandaleux ». Une enquête menée tambour battant par le plus asocial, le plus exalté et le plus insupportable de tous les détectives : Sherlock Holmes.
Et nous sommes aux premières loges, puisque nous logeons dans la tête du génial enquêteur. Nous voyons comment d'une simple broutille, d'un mot, d'un soupir, d'un bout de chiffon, il parvient à suivre le fil ténu d'une piste pour finir par confondre l'auteur du méfait.
On se sent vaguement ridicule, un tantinet insignifiant confronté à cette incroyable force de déduction, à cette logique implacable. Pauvre docteur Watson, obligé de supporter les foucades, l'outrecuidance, et la jactance du prodigieux Holmes ; qui commet un crime de lèse-majesté en brandissant fièrement un bout de papier froissé trouvé par hasard dans une poubelle. Car la veine, le coup de chance, la vague intuition, le flair sont haïs par l'impressionnant Holmes. Avec lui, tout est question de logique, de méthode, de raisonnement, de synthèse…
De peur de trop en dire, je ne vous dirai rien de cette histoire embrouillée. D'ailleurs, ai-je bien tout compris ? Je ne s'en suis pas sûr. Sachez simplement qu'il y a une certaine moralité dans ce récit qui prend naissance en Chine au moment de la guerre de l'opium en 1860. Durant ce conflit, les nations occidentales, et plus précisément le Royaume-Uni, n'ont pas fait honneur à leur civilisation.
Les dessins sont extraordinaires. Toute la complexité de la vie, des passions et de la haine mise en coupe réglée par l'impayable Holmes…
Le récit s'achève comme il a débuté : par un rêve d'opium, par cette brume légère où court se perdre l'esprit survolté du solitaire, incompris, et esseulé Holmes…
Une sacrée BD…
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