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Critique de ATOS


On ne peut pas dire que le monde de Roald Dahl s'embarrasse de sentiment. de là peut être la drôlerie du ton, l'atmosphère fantasque des univers. Se contente t il alors de l'émotion pour faire tourner ce monde en déraison? Après tout les personnages de Roald Dahl semblent si proches de nous, si vrais dans l'étrangeté familière de leur comportement.
Prenons «l'homme au parapluie », il satisfait son besoin sans ménager sa peine, sans penser au monde qu'il vole, qu'il trompe, il répond si simplement à son besoin de bonne foi mais de mauvaise loi. L'inconscience du crime n'apparaît jamais à la victime.
Et puis «  à moi la vengeance SARL »..Quoi de plus humain parfois que de tirer bénéfice des bas instincts de son voisin ? le profit ne s'embarrasse pas d'élever ou de sauver les âmes, il a sa loi : il ne croît qu'en lui même en dépit de l'autre.
« Botibol », la nouvelle la plus attachante, ….s'approprier le génie d'un autre, quitte à le singer, pour atteindre un niveau d'auto satisfaction tel que le concept en lui même devient un art à part entière.
Plus de foi, plus de loi. On devient l'objet de son culte.
Le « maître d'hôtel » quant à lui, maîtrise son art, mais un art particulier, celui de faire apparaître son talent qu'à la condition de mettre celui d'un autre en défaut.
Pas de sentiments, pas d'émotions non plus. Dérision ? Et nous étions simplement les personnages de ces histoires... Humour de « chocolaterie... » amère, sans doute. Drôles de Gremlins ces humains. Après tout ...« mieux vaut en rire ».

Astrid Shriqui Garain
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