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Critique de mieuxvautlirequejamais


Louis-Philippe Dalembert a-t-il prêché par excès de vitesse en voulant, semble-t-il, être le premier à romancer la fin tragique de George Floyd ? Les personnages, pas très consistants, défilent les uns à la suite des autres et s'expriment avec, bien souvent, les mêmes tics de langage et les mêmes récriminations. C'est un roman américain écrit en français mais avec plein d'expressions et de mots anglais comme nine-one-one, My little sister, dad, self-control, Welfare, We want Em-mett, etc.

Le pote dealer qui dit : « le regard d'un môme qu'a faim… » « Que'que chose » mais aussi, l'usine […] qui jouxte.

L'institutrice : […] voire pour rien du tout p27
L'institutrice : […] voire pour la famille p30
Le coach : […] voire deux années avant lui p.93
Le coach : […] voire le présent qui est le nôtre p.96
Le fils prodigue : […] voire trois enfants sur les bras p.167

Pour Marie-Hélène, Trump est l'autre polichinelle à moumoute p.160 et un pantin à moumoute p.186

Surprenant de lire :
Jamais tu me feras pratiquer ce sport de Blanc. p122

Qu'est-ce qu'elle fout là, la Blanche ? p132

L'entrée progressive de Marie-Hélène dans sa vie contribua au fur et à mesure à lui remettre les pieds sur terre, sans le castrer toutefois de cette énergie … p.187

L'ex : Devant mon regard dubitatif, il m'a sorti que ça ne changeait rien pour nous. « On s'aime c'est l'essentiel baby. Je me vous mal passer le reste de ma vie dans toi à mes côtés. Elle aurait aucune saveur. Un peu comme un barbecue sans viande. » Il savait causer, le bougre. p148

Un roman bâclé, redondant, stagnant. Ma lecture s'est terminée à la page 200.
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