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Citations sur Milwaukee blues (74)

Pour ma part, je reste persuadée que femmes et hommes, tous tant que nous sommes, pouvons nous élever au-dessus de notre condition sociale et ethnique pour assumer une humanité pleine et entière , qui va au-delà de ces critères.
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On était en 8th Grade, je m’en souviens très bien, quand il a commencé à s’éloigner de moi. À cause des filles qui en pinçaient de dingue pour lui. Avec sa grande carcasse, sa démarche de félin et sa gueule de voyou – il n’y avait pourtant pas plus gentils ni plus sérieux -, il les faisait toutes craquer, ces petites pétasses.
(pages 46-47)
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De fausses informations répétées jusqu’à la nausée finissent par devenir vérité.
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les jeunes d’aujourd’hui prétendaient sauver le monde derrière l’écran de leur smartphone, dont la fabrication n’en finissait pas d’ailleurs d’épuiser les ressources de la planète.
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Pour ma part, je reste persuadé que femmes et hommes, tous tant que nous sommes, pouvons nous élever au-dessus de notre condition sociale et ethnique pour assumer une humanité pleine et entière, qui va au-delà de ces critères. Autrement, quel sens aurait l’existence ? Surtout pour quelqu’un qui, comme moi, loin de rompre avec son éducation agnostique, s’oriente de plus en plus vers un athéisme qui ne dit pas son nom.
(page 140)
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Dès qu’une famille noire arrive dans un quartier blanc, si elle y arrive, les antennes s’affolent, façon têtes de suricates déboussolées, prêtes à sonner l’alerte. Une deuxième, on plie bagages et on déloge à la vitesse grand V, les uns après les autres, pour finir par abandonner le terrain aux nouveaux arrivants.
(page 63)
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Obtenir une bourse, c’est la panacée, le seul moyen pour les jeunes du quartier, filles et garçons confondus, de mettre un pied à l’université. Que Dieu, ou la nature, te dote d’un talent supérieur à celui des autres dans un des quatre sports majeurs qui servent de vitrine à ces temples du savoir. Si tu es né sous une très bonne étoile, tu peux obtenir le graal : être repéré par une fac qui a pignon sur rue. Ils ont des chasseurs de têtes présents dans tout le pays, en quête des jeunes prodiges qui viendront les aider à attirer leur clientèle. Du jour au lendemain, te voilà projeté ambassadeur d’une université, dont aucun membre de ta famille, même après cinq générations, n’avait entendu parler.
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Dans ce foutu pays d’Amérique, même quand c’est une fac publique, ça n’a jamais de « public » que le nom. À la sortie, tu peux te retrouver endetté pour une, voire deux générations. Comme si t’avais acheté une putain de baraque.
(page 14)
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De fausses informations répétées jusqu’à la nausée finissent par devenir vérité.
(page 204)
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Ne vous laissez pas non plus enfermer. Même pas dans ce beau vocable d’Africain-Étasunien avec lequel, j’avoue, j’ai parfois du mal. D’ailleurs, pourquoi « Africain » ? Les autres s’appellent-ils « Européens-Étasuniens » ? Je vais vous dire : il faut se méfier de ce qui peut être tout aussi sournois, stigmatisant. Oh, on est fiers de notre héritage africain. Faut pas croire. La vérité, c’est que, derrière ce qualificatif, certains pensent encore au bon vieux nègre, qu’ils n’osent plus nommer. Ou à l’édulcorant « gens de couleur » du temps de la ségrégation, qui leur échappe parfois encore. Comme si eux-mêmes étaient incolores, ou étaient couleur lumière. Il y a pire. En se définissant soi-même de cette façon, on apporte de l’eau au moulin de celles et ceux qui veulent nous tenir à l’écart de la marche du monde.
(pages 253-254)
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