Fermer nos frontières à toute cette détresse serait non seulement une forme de génocide par non-assistance à personnes en danger, mais un aveuglement sur notre propre avenir de victimes des mêmes causes : elles sont climatiques, économiques, écologiques, politiques et déjà partout à l’oeuvre
face aux urgences rien ne peut se faire sans une implication totale des populations. D’autres finalités : le rebond et la survie exigent la fin des inégalités, des destructions et de la vision du tout-marché, l’annulation de la dette et la réorientation de l’économie
L’alignement paresseux sur les croyances anciennes ne permet aucune adaptation, aucune évolution, aucune invention
La leçon est double : 1 Sans le peuple, pas de démocratie réelle ; 2 Le boycott est une arme démocratique efficace et légitime lorsqu’une élection ou un référendum ont lieu dans des conditions opaques
Revenons à l’Ukraine. Elle a été trois fois martyrisée : la première fois avec l’espèce de génocide qu’a été la dékoulakisation sous Staline, une seconde fois par la répression nazie et la Shoah par balles ; aujourd’hui elle est victime de l’impérialisme de Poutine qui n’a gardé de Staline et des tsars que la volonté d’expansion grand-russe