L'écriture enracinée dans un ventre vide
par
Sabine Huynh
Quel pouvoir détient la littérature dans un monde où la faim tue ? Quel pouvoir ont les mots face à l'indicible et aux démons invisibles ? Les phrases sont-elles des fenêtres, des voiles, ou des murs aveugles ? L'essai de plus de deux cents pages de
Séverine Danflous, intitulé Écrire la faim :
Franz Kafka,
Primo Levi,
Paul Auster (préfacé par
Jean-Yves Masson, qui souligne que cette étude rigoureuse est la première à rapprocher de façon aussi minutieuse ces trois auteurs), fournit une réponse intelligente et fouillée à l'interrogation sartrienne, réponse qui mène à d'autres interrogations, en réunissant trois immenses écrivains qui ont entretenu des rapports apparemment différents avec la faim.
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