“...On aimerait que tu transmettes à ta mère nos sincères condoléances…” Rien. “Voilà, tu peux retourner en classe.” Rien.
Rien n'arrive.
Rien ne peut arriver ici.
Tous leurs mots sont vides, parce qu'eux sont creux, c'est rien que du charabia, leurs paraboles, leur morale, leurs prières. Ils sont juste pétris de trouille. Eux, c'est rien que des porte-manteaux avec des étiquettes, des coquilles vides, des emballages d'emballages. Y a personne dans les adultes, y a qu'un tas d'habitudes. Ça te parle de la vie, mais eux sont déjà morts. Y a qu'une seule chose qui compte à leurs yeux, t'enterrer avec eux sous des pelletées de chiffres.