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Critique de bdelhausse


Quatre nouvelles autour d'Alger et du fait d'être algérois/algérien. Kamel Daoud lorgne du côté du surréalisme parfois. Il diffuse un brin d'humour pince-sans-rire. Il dissémine un peu de sexe avec des sous-entendus.

On a un coureur du 10.000 mètres qui ne s'arrête pas au terme de la course. Un concepteur d'avion perdu dans sa névrose d'inventeur. Un "taxieur" qui sent le minotaure. Un nègre qui écrit une préface d'un livre qui n'a jamais existé.

C'est alléchant comme pitch.

Hélas pour moi, j'ai trouvé la langue trop travaillée. Les phrases très longues succèdent aux formules alambiquées. Cela manque de "viscéralité" pour moi, de rythme, du punch. C'est hyper léché. Alors cela ne m'a pas touché aux tripes, mais au cerveau. Il m'a donc manqué quelque chose.

Je retiens néanmoins Kamel Daoud pour une prochaine expérience, peut-être en roman. Qui sait?
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