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Critique de Domisol


Meursault contre-enquête, un titre attirant, intriguant au possible, écrit en plus par Kamel Daoud, journaliste algérien connu, une réécriture du point de vue du frère de l'Arabe (on se souvient bien que Meursault tue une personne dont on ne connaît pas le nom mais seulement cette dénomination), c'est réellement excitant ! Il y a vraiment de quoi faire, on s'imagine déjà ce qui peut être raconté, comme on avait déjà rêvé de la vie de cet Arabe, de la raison de sa présence sur cette plage ce jour-là, bref on est impatient d'ouvrir ce livre.

Et voilà, les premiers mots défilent, au premier abord l'écriture parait agréable, on est fébrile, mais au fils des pages, l'ivresse laisse place à la déception. Les phrases commencent à agacer, le ton est acerbe, et finalement, le roman ressemble aux élucubrations d'un pilier de comptoir. Certes, les références à L'étranger de Camus sont extrêmement nombreuses, mais c'est un peu comme écouter un vieillard qui a tout vu, est blasé, et raconte sa vie malheureuse dans l'ombre de son frère mort. On s'ennuie et on aimerait bien boire un verre, et même plusieurs pour s'occuper un peu et faire passer le temps plus vite. Les pages semblent longues, extrêmement longues. L'ouvrage est plus centré sur la vie d'Houssan, le frère de l'Arabe, qui a ici enfin un nom : Moussa. On se concentre donc sur la vie du frère.(...)
Lien : https://jetenculture.wordpre..
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