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Critique de lecassin


On est en 1967. La période dont au sujet de laquelle je vous ai déjà dit que c'est une période commak dans la série des San-Antonio… « Béru et ses Dames », il serait bien possible que ce soit ma première lecture liée au célèbre commissaire. Un Hors-série qui vaut le déplacement !
Certes, il s'agit du troisième, après « L'Histoire de France… », en 1964 un peu différent dans la démarche, et « le standinge selon Bérurier », en 1965, pas si mal, mais sans Pinaud…

L'oncle Prosper glorieux habitant de Saint Locdu le Vieux, la commune natale de Béru, est mort ; Prosper (Yop la boum !) l'oncle de Béru… Inhumation… Ouverture de testament : « C‘est toujours émouvant, l'ouverture d'un testament, même comme, lorsque c'est mon cas, on n'est pas concerné. Ca radine de l'au-delà, ce genre de message. D'accord, quand le testateur a testé, il était vivant, mais sa mort fait que le papier aussi est mort. Une surprenante métamorphose réussit à transformer les dernières volontés d'un vivant en premières volontés d'un défunt. »
Pas concerné, San-Antonio ! Tu parles ! D'autant que la pièce principale dont Béru va hériter n'est rien moins qu'une maison close. Oui, non seulement, elle est fermée, mais c'est un claque, un bordel, quoi… Et puis autour de la maison, ça tombe comme des mouches… Et puis, on a enlevé Berthe ! Si , la fameuse BB, Berthy, la gravosse à Béru…

Avec « Bérurier au sérail », paru en 1964, il me semble qu'on a là mes deux préférés, avec une mention particulière pour « Béru et ses Dames » dans la mesure où, hors-série grand format cartonné, Frédéric Dard bénéficie d'un plus grand espace pour développer son intrigue et sa recette, maintenant bien posée : des calembours à chaque page, des pin-up, une intrigue farfelue à souhait, des notes en bas de page, des digressions fantaisistes accompagnées d'énumérations non moins fantaisistes ; Béru, Pinaud, San-Antonio… Béru qui s'affirme − mais on le voyait venir – comme l'attraction principale de la série : une espèce de faire valoir grotesque par opposition au si élégant commissaire…

Oh, naturellement, il s'agit de littérature dite « de gare », mais comme dirait cécoinse Béru : je m'en bats les… enfin, vous me comprenez… Oui, un San-Antonio, c'est con… Mais moi, ça me fait marrer...

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