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Critique de domisylzen


Peut-on peindre avec des mots ? Avec ce livre Marie Darrieussecq nous en apporte la preuve. Elle a une bien belle façon de nous en parler, avec des touches de poésie de ci de là. Une description évocatrice mais qui laisse libre cours à l'imaginaire de chacun. Au mot fin, je suis allé visionner quelques unes de ses toiles, je les ai immédiatement reconnues comme si elles étaient déjà dans ma mémoire et que Marie Darrieussecq l'ai dépoussiérée.
Je ne connaissais pas cette peintre allemande : Paula Modersohn-Becker, qui vécu entre l'Allemagne et la France de 1876 à 1907. Ce qu'elle aimait : peindre et c'est tout. Peindre et profiter de la vie, peut-être aimer, peut-être enfanter, mais avant tout ... peindre. C'est la première peintre à réaliser un autoportrait nue ... nue et enceinte. Avec ses yeux de femmes et non celui d'hommes qui ne voit que la représentation sexuelle des nus.
Ce livre c'est surtout une femme artiste qui parle d'une autre femme artiste et qui trouve les mots pour détourer le contour mystérieux qui entoure cette passion.
Des extraits de ses journaux et des lettres entre elle sa famille, ses amis ou son mari nous éclairent sur la façon qu'avait Paula d'envisager la vie.
En parallèle, le musée d'art moderne de Paris présente quelques unes de ses oeuvres du 8 avril au 21 aout 2016.
Elle a traversée la peinture comme une étoile filante, laissant derrière elle des oeuvres d'une force hors du commun. Dix ans d'une vie d'artiste, c'est beaucoup et c'est si peu. Elle aurait eu tellement de belles choses à nous faire découvrir.
Dommage.
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