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Critique de Arimbo


Cela fait quelques années que j'ai ce livre de poèmes rassemblés par Darwich lui-même et que souvent j'y reviens pour en lire quelques uns. Je sais que ce poète mort en 2008 est le poète emblématique de ce peuple sans véritable patrie et dont le malheur, la souffrance durent depuis si longtemps sans, il faut bien le dire, que l'on voie une issue à son pénible destin. Mais, sa poésie n'est pas violence, n'est pas haine, rien de tout ça, même si certains textes sont saisissants. Personnellement, j'y trouve tant d'amour pour sa patrie perdue, pour les siens, pour les femmes. Et le thème de l'exil, du bonheur perdu, mais aussi de l'espoir. Et pour moi qui ai l'habitude de la poésie "occidentale", je suis absolument ébloui par le rythme des poèmes, les répétitions souvent changeantes qui sont comme des vagues qui déferlent. La biobibliographie à la fin du livre nous explique les différents périodes de la création poétique de Darwich, révolutionnaire, révolutionnaire et patriotique, lyrique etc... C'est à la fois utile pour comprendre le contexte et, en même temps, on peut tout à fait lire les textes sans trop s'attacher à ce classement. Il y a tant de poèmes que je trouve magnifiques que je ne pourrais les citer tous. Quelques uns quand même: à ma mère, mon père, le mort n°18, descente de la lune, psaumes, la descente du karmil, musique arabe, sur cette terre, la terre nous est étroite, onze astres sur l'épisode andalou, et tous les poèmes de la dernière période dont dispositions poétiques, et nuit qui déborde du corps et l'art d'aimer, ces deux derniers des pures merveilles.
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