AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Tostaky0


Ash Davidson nous entraîne, dans l'immensité des forêts de Sequoias de Californie du Nord, dans un premier roman captivant.
Roman choral qui voit, tour à tour, les membres de la famille Gundersen nous conter leur quotidien.
Un an de leur vie.
1977/78.
Pas n'importe quelle année.
Celle où Rich, le père qui travaille pour le riche propriétaire exploitant Sanderson, à l'ambition de s'offrir une parcelle de ce bois qu'il aime tant, le lot 24.7. Celle où Chub, son fils va rentrer à l'école. Et celle où Colleen, sa jeune épouse.... Mais, chut !
Je ne vais pas tout vous dévoiler.
Vous entendez le bruit des tronçonneuses ?
Les "Han" sous le coups de hache ?
Dur métier que celui de bûcheron, surtout quand on affronte les géants, plusieurs fois centenaires, voire millénaires, de la planète.
Imaginez-vous, imaginez ces hommes.
Minuscules, aux pieds de ces arbres gigantesques pouvant atteindre 100m de haut pour une circonférence pouvant aller jusqu'à 30m et plus de 2 tonnes.
Vous les voyez grimper le long de ces arbres majestueux ?
Éloignez-Vous ! Plus loin... Attention !
Quel vacarme quand le monstre s'abat sur le coussin de branchage que l'homme lui a préparé pour ne pas l'abimer.
Il y a des hommes qui risquent leur vie et il y a des drames qu'on préfère taire parce qu'il faut choisir un camp.
Chez Davidson, j'ai retrouvé un peu l'écriture d'un auteur que j'adore, Ron Rash. Dans ses personnages et dans cette nature surtout.
Ceux qui l'exploitent pour vivre.
Ceux qui la pillent ou l'empoisonnent.
Et ceux qui mènent le combat de David contre Goliath pour la préserver.
Un roman puissant qui pose bien des questions, comme les protagonistes, le lecteur est partagé.
Et puis, comme dans la vie, rien ne se passe jamais comme prévu. Davidson, lentement et après un incroyable rebondissement, nous amène vers une fin émouvante. de celles qui laissent des traces bien après que le livre soit refermé.
Allez, venez, je vous paye une bière à l'Unique, c'est là qu'ils se retrouvent les bûcherons après leur journée harassante.
Commenter  J’apprécie          190



Ont apprécié cette critique (19)voir plus




{* *}