AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Beautiful dark, tome 1 (36)

J'étais atterrée: Devin, que j'avais appris à connaître, était-il capable d'une telle horreur?
À moins que ce ne soit Asher qui voulait m'éloigner de Devin en le faisant passer pour un criminel... Asher, lui, pouvait agir comme lui semblait; il ne recevait d'ordre de personne. De plus, tous les deux avaient toujours été en compétition, et leur rivalité s'était durcie au moment où j'étais entrée dans leur vie. Asher essayait-il de discréditer Devin pour me pousser à choisir la Rébellion?
À qui faire confiance?
Commenter  J’apprécie          70
— Mais, moi, j’ai le choix. J’ai le pouvoir de choisir ce que je désire. Et je n’ai jamais rien désiré aussi fort.
Commenter  J’apprécie          60
L’odeur de café qui régnait dans la salle bondée me mit aussitôt de bonne humeur. Sur l’estrade, une chanteuse interprétait un morceau doux au piano. J’aperçus Ian derrière le comptoir et lui adressai un bref salut que j’espérai complètement neutre, auquel il répondit sans sourire. Depuis que Cassie avait fait sa démonstration à la cafétéria, ma relation avec lui était un peu tendue. J’allais devoir redoubler d’efforts pour limiter les dégâts !
Commenter  J’apprécie          60
J’espérais qu’après l’arrivée impromptue de l’infirmière Cassie aurait oublié ses questions. Mais non. Je pensai à la neige qui se dérobait sous mes skis, à ma terreur face à l’avalanche. À Asher et à la grotte. Au feu. Et à Devin qui m’avait soignée de cette façon incroyable. C’était déjà fou d’y songer ; alors, en parler à voix haute… J’en étais à me demander si ma chute n’avait pas provoqué des hallucinations.
Je voulais retrouver Devin et Asher pour qu’ils m’expliquent ce qui s’était passé. Mais Cassie, métamorphosée en mère poule, ne m’avait pas lâchée d’une semelle.
Commenter  J’apprécie          60
J’allais acquiescer quand je sentis une onde de chaleur me traverser, comme au moment où le chauffage s’était allumé dans le car. Puis une lumière éblouissante apparut devant moi. Aveuglée, je me protégeai les yeux et détournai la tête.
À travers mes paupières closes, je vis la lueur s’atténuer. La chaleur se dissipait, elle aussi. Je rouvris lentement les yeux…
Commenter  J’apprécie          60
Une bourrasque glaciale m’accueillit au moment où je me plantai devant le Love The Bean, le café équitable de ma ville. La dernière tempête de neige avait fait geler routes et trottoirs, si bien que j’avais failli tomber en sortant de ma voiture.
Je jetai un coup d’œil aux environs.
Nous étions samedi soir, tous les commerces étaient fermés et il n’y avait pas un chat dans les rues. Bienvenue à River Springs, petite bourgade du Colorado !
Cassie, Dan et moi avions rendez-vous au Love The Bean. Tous les ans, je suppliais mes amis de ne pas m’organiser de fête d’anniversaire et, tous les ans, ils faisaient la sourde oreille. C’était devenu une sorte de tradition. Cette année, j’avais pris les devants et décidé moi-même du programme : d’abord, une tournée de cupcakes et de cafés latte, gracieusement offerts par Ian, qui travaillait au Love The Bean et qui nous refilait toujours des consommations gratuites, puis séance de minuit au cinéma, où l’on jouait Storm Enemy, un film catastrophe de série B comme je les aime.
En équilibre précaire sur le trottoir verglacé, je poussai la porte du café.
La salle, plongée dans le noir malgré quelques guirlandes clignotantes, était déserte. Bizarre…
— Il y a quelqu’un ? chuchotai-je.
La porte d’entrée se referma derrière moi dans un tintement de clochettes. Je crus entendre un bruit insistant, une sorte de « chuuut ».
— Surprise ! s’écria Cassie en jaillissant de derrière un fauteuil.
— C’est pas vrai ! m’exclamai-je d’un ton mélodramatique.
Difficile de feindre la surprise : il était évident que Cassie allait ignorer mes plans au profit des siens.
La moitié des élèves de première de mon lycée surgirent à leur tour des différents coins de la salle : les filles de mon équipe de ski, les membres du groupe de musique de Cassie et des camarades d’athlétisme de Dan. Il y avait peu d’élèves à Northwood, et tout le monde s’entendait plutôt bien.
— Joyeux anniversaire !
— Cassie ! Tu m’avais promis !
Je lui donnai un coup de bonnet, et elle leva les mains en signe de reddition.
— Désolée, tu sais que je ne t’obéis jamais, lança-t-elle dans un éclat de rire.
Elle me conduisit à travers la foule vers le fond de la salle, où trônaient plusieurs canapés. Dan nous y attendait, sourire aux lèvres, un paquet brillant dans les mains.
— Je sais, je sais. Tu ne voulais pas de cadeau non plus, cria Cassie par-dessus la musique. Mais je n’ai pas pu résister.
— J’espère que ça ne vous a pas coûté trop cher…
— Non ! On t’a déniché un cadeau naze de chez naze.
Dan me serra fort dans ses bras.
— Tu es en colère ? Tu nous aimes plus ? Super, mon plan pour garder Cassie rien que pour moi a fonctionné !
Il pinça en riant le bras de Cassie, qui répliqua, amusée :
— Pour ça, il faudra attendre l’apocalypse. Et encore, c’est pas gagné !
Elle déboutonna son gilet et en sortit une flasque métallique.
— On n’a pas tous les jours dix-sept ans !
— Et ce n’est pas tous les jours l’apocalypse, grommela Dan.
— Vous avez déjà bu avant que j’arrive, ou quoi ? les taquinai-je.
Très classe, Cassie avait revêtu une petite robe à fleurs sous le gilet jaune vintage qu’elle adorait et rassemblé sa chevelure rousse en un chignon déstructuré. Elle avait aussi un gros collant et des après-skis, indispensables en cette saison. Dan, lui, portait son éternel sweat à capuche bleu marine. De temps à autre, il chassait ses cheveux bruns, qui lui retombaient constamment dans les yeux. Impossible de rester en colère contre ces deux-là : on était les meilleurs amis du monde depuis la maternelle.
— J’avoue, vous avez fait du très bon boulot.
— Oh, ça lui plaît ! s’exclama Dan en donnant un coup de coude à Cassie.
— Encore heureux ! soupira Cassie. J’ai mis deux heures à fabriquer les lampions et à démêler les guirlandes.
— Tu es la reine des travaux manuels, lui assurai-je.
— Justement… Au risque de t’agacer, on a quelque chose pour toi, m’expliqua Dan.
Il rentra la tête dans les épaules, comme si j’allais le frapper.
— Très drôle, répondis-je. Tu t’es entraîné à esquiver les coups ?
Il me tendit un paquet en papier argenté, sur lequel s’étalait un « Joyeux anniversaire, Skye ! » en lettres pailletées.
— C’était mon idée, se vanta Cassie.
— Mais c’est moi qui l’ai emballé, précisa Dan.
— Comme si ça ne se voyait pas…, fit Cassie en roulant des yeux. Ne déballe pas ton cadeau tout de suite, Skye, ta phobie des surprises pourrait te jouer des tours. Rends-nous service, et ouvre-le quand tu seras en mesure de l’apprécier à sa juste valeur, d’accord ?
— Promis ! dis-je en riant. D’ailleurs, ça serait dommage d’abîmer un si joli paquet…
— C’est plus compliqué que ça en a l’air, souligna Dan.
Commenter  J’apprécie          60
Une nuit, le vent souffla à travers les rideaux de ma chambre. Quand j'ouvris les yeux, je ne vis rien. Ni lune ni ombre.
Le lendemain matin, je trouvai la fenêtre fermée. Par terre, il y avait une plume. Je n'avais donc pas rêvé. Mais dans l'obscurité, je ne sus dire si elle était blanche ou noire.
Commenter  J’apprécie          60
L’enfant au destin que l’Ordre ne peut voir et que la Rébellion ne peut s’approprier.
Commenter  J’apprécie          60
Cassie, Dan et moi avions rendez-vous au Love The Bean. Tous les ans, je suppliais mes amis de ne pas m’organiser de fête d’anniversaire et, tous les ans, ils faisaient la sourde oreille. C’était devenu une sorte de tradition. Cette année, j’avais pris les devants et décidé moi-même du programme : d’abord, une tournée de cupcakes et de cafés latte, gracieusement offerts par Ian, qui travaillait au Love The Bean et qui nous refilait toujours des consommations gratuites, puis séance de minuit au cinéma, où l’on jouait Storm Enemy, un film catastrophe de série B comme je les aime.
Commenter  J’apprécie          50
Elle avait été obligée de remplacer au pied levé Jenn Spratt, la monitrice en chef, qui s’était cassé la jambe et luxé l’épaule à cause d’un mousqueton défectueux. Du coup, Tante Jo était la seule personne suffisamment qualifiée pour conduire les randonnées hors piste. Depuis quinze jours, elle revenait à la maison couverte de coups de soleil, d’engelures, d’égratignures et de bleus. C’était une femme athlétique, pleine de vie, qui paraissait plus jeune qu’elle ne l’était. Aujourd’hui, ma mère aurait eu son âge, mais je ne l’aurais pas vue tenir le même rythme. Dans mon souvenir, elle était vaporeuse. Parfaite…
Commenter  J’apprécie          50






    Lecteurs (264) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Les Amants de la Littérature

    Grâce à Shakespeare, ils sont certainement les plus célèbres, les plus appréciés et les plus ancrés dans les mémoires depuis des siècles...

    Hercule Poirot & Miss Marple
    Pyrame & Thisbé
    Roméo & Juliette
    Sherlock Holmes & John Watson

    10 questions
    5263 lecteurs ont répondu
    Thèmes : amants , amour , littératureCréer un quiz sur ce livre

    {* *}