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Critique de pitivier



Avec son nouveau Roman, Thomas Day avoue avoir voulu rendre hommage aux westerns, à Sam Peckinpah. Sans doute, faisons confiance à l'auteur même si je confesse ne pas avoir ressenti l'influence. En fait d'influences, et pour rester dans les comparaisons cinématographiques, celle qui m'a sauté au visage c'est les vieux serials de SF des années 50 : Buck Rogers, Flash Gordon... Il en reprend le rythme, la construction et le contenu. Daemone est un roman qui va à 100 à l'heure. Moins de 200 pages suffisent à Thomas Day pour raconter son histoire. Une histoire découpée en cinq parties, comme les épisodes de ces fameux sérials, consacrées chacune à une des cibles que doit éliminer Daemone Eraser pour faire revivre sa femme. Ces gros chapitres, semblables à des nouvelles, font la part belle à l'action et aux combats et sont l'occasion d'explorer des ambiances et des décors différents : ambiance japonisante et combat au sabre, guérilla urbaine et infiltration, Space Opéra et gros montre. Daemone est une grosse série B qui n'invente pas grand chose mais qui cherche à faire plaisir avec des choses simple : de la baston, un peu de sexe, un peu d'humour, des jurons, des personnages haut en couleurs. Un cocktail détonnant qui marche presque à tous les coups à condition qu'on n'oublie pas l'ingrédient principal, le héros qui tel un Snake Plissken va vous sublimer l'histoire. Car si il y a un reproche que je pourrais faire à ce roman c'est bien son héros, Daemone Eraser, qui n'est pas des plus intéressant.

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