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Critique de Philemont


Le clan Ichimonji est massacré par les troupes de l'Empereur parce que Daigoro a refusé de lui envoyer sa concubine, Shirôzaemon Reiko, dont il est éperdument amoureux. Elle périt néanmoins pendant le siège et Daigoro ne rêve plus que d'assouvir sa vengeance…
Présentée en couverture comme le deuxième tome de la Voie du Sabre, L'homme qui voulait tuer l'Empereur est néanmoins une histoire totalement indépendante des faits qui nous ont été narrés dans le premier tome, et ce en dépit de quelques allusions éparses au fil des pages. En outre, Thomas Day a abandonné presque totalement le mode du récit initiatique pour se concentrer sur l'action et tout ce qui va avec. de ce point de vue, il utilise les mêmes ingrédients que dans La Voie du Sabre, en allant toutefois un peu plus loin encore dans le gore.
Ce qui est regrettable, c'est qu'en ne mettant l'accent que sur l'action, ou presque, Thomas Day oublie de développer son intrigue et le caractère des personnages qu'il nous fait rencontrer. Dès lors, une bonne part de l'intérêt de l'histoire est perdue, notamment par rapport à celle qu'il avait réussie à développer dans La Voie du Sabre, et l'on ne peut s'empêcher de refermer ce roman avec un sentiment profond d'inachevé.
Ce sentiment est-il lié au fait que L'homme qui voulait tuer l'Empereur était initialement une nouvelle (publiée en 2003 dans la revue Bifrost n° 32) ? Je ne saurais répondre à cette question. Tout ce que je peux ajouter est qu'il est heureux que la qualité et, surtout, le dynamisme de l'écriture de Thomas Day demeurent. Cela nous évite l'ennui pur et simple.
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