Erri de Luca revisite et relit les Ecritures, en "passant" et non en résident, car le premier écueil, la prière, et le second, le pardon, l'empêchent de s'adresser ou de croire à Dieu.
Mais c'est un érudit: il connaît l'hébreu, et interroge le sens littéral avec passion et parfois avec impertinence. Toujours avec profondeur et un sens aigu de l'actualisation.
On savoure, on médite, on sourit, on note...et on tourne et retourne sous notre langue ces noyaux d'olive savoureux, qui ont gardé le goût de l'arbre même si on en a depuis longtemps grignoté la chair...
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