Babelio oblige, nous ne nous étendrons pas sur le fait que le wokisme a encore frappé.
Il est cependant nécessaire de s'attarder sur le dessin. Nous ne savons pas ce que les deux dessinateurs ont respectivement réalisé dans l'oeuvre mais la qualité de leur travail est beaucoup trop inégale. Si, en effet, les passages dans l'Olympe et les dessins des déesses sont très beaux, les passage sur terre laissent à désirer (manque de dynamisme, de naturel, dessin trop lisse) ; le livre 2 est notamment une catastrophe (avez-vous vu la transformation d'Héra?!).
Nous apprenons dans la préface que P. Jimenez utilise une nouvelle technique de dessin numérique sur lequel il a dû se faire la main, peut-être est-ce là qu'il faut chercher l'explication.
Le message féministe sous-jacent à l'histoire est quant à lui si manichéen qu'il en devient presque ridicule. Ces pauvres femmes, qui échappent à la domination des méchants hommes grâce à la sororité, à l'isolement et en utilisant la même violence que celle qui les oppresse, mériteraient un peu plus de nuance. Certes la scénariste ne peut certainement pas faire ce qu'elle veut avec l'histoire de Wonder Woman mais l'histoire des Amazones est libre de droits, un peu de subtilité aurait été bienvenue ; le personnage d'Héra sauve heureusement un peu les meubles.
Mention particulière pour la couverture qui est sublime.
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