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Critique de maltese
Avant tout, un grand merci aux éditions Griffe d'encre pour l'envoi du livre et à Babelio pour cette édition de Masse critique.
Je n'avais pas encore eu l'occasion de découvrir les écrits de Jeanne-A Debats, auteur généralement saluée par la critique.
Sur les 8 nouvelles du recueil, j'avoue n'avoir pas accroché à l'ensemble.
Tout d'abord, j'ai trouvé "Saint-Valentin" très anecdotique. Fantasy à la sauce pseudo-trash inintéressante. Et pourtant cela avait bien commencé, même si la fin est trop prévisible à mon goût, avec "Aria furiosa", la nouvelle d'ouverture, plus fantastique que SF, qui présente une histoire convaincante de face-à-face entre un castrat et un nazi, la beauté face à la barbarie, dans un univers vaguement uchronique. Nouvelle que l'on ne peut s'empêcher de mettre en parallèle avec "Paso doble", comme le souligne par ailleurs Jean-Claude Dunyach dans sa postface, deux textes parmi mes préférés.
Vient ensuite "Stratégies du réenchantement", qui m'a rappelé en partie le très beau "Rivage des intouchables" de Francis Berthelot.
"Privilège insupportable" est une histoire très troublante dans laquelle, comme pour "Gilles au bûcher", on trouve les thèmes de la descendance, de l'héritage, de la survie du monde.
"Fugues et fragances au temps du Dépotoir", la nouvelle la plus longue, qualifiée par plusieurs critiques comme le point d'orgue du recueil, avis partagé par Jean-Claude Dunyach, ne m'a pas convaincu, m'étant perdu dans le fouillis de cette histoire, peut-être en raison d'un univers dont on ne sait finalement pas grand chose.
Et l'ouvrage se termine par un court texte, digne de figurer dans une anthologie consacrée au voyage dans le temps.
L'ensemble m'a quelque peu déçu (peut-être que j'en attendais trop ?): il me semble qu'alors que l'humain est au coeur même du recueil, il manque trop souvent une âme à ces histoires et les personnages ne sont pas toujours "attachants" ni convaincants.
A noter que l'ensemble du recueil a été réuni avec "La vieille anglaise et le continent" en Folio SF (nouvelle que je ne manquerai pas de lire).
Je n'avais pas encore eu l'occasion de découvrir les écrits de Jeanne-A Debats, auteur généralement saluée par la critique.
Sur les 8 nouvelles du recueil, j'avoue n'avoir pas accroché à l'ensemble.
Tout d'abord, j'ai trouvé "Saint-Valentin" très anecdotique. Fantasy à la sauce pseudo-trash inintéressante. Et pourtant cela avait bien commencé, même si la fin est trop prévisible à mon goût, avec "Aria furiosa", la nouvelle d'ouverture, plus fantastique que SF, qui présente une histoire convaincante de face-à-face entre un castrat et un nazi, la beauté face à la barbarie, dans un univers vaguement uchronique. Nouvelle que l'on ne peut s'empêcher de mettre en parallèle avec "Paso doble", comme le souligne par ailleurs Jean-Claude Dunyach dans sa postface, deux textes parmi mes préférés.
Vient ensuite "Stratégies du réenchantement", qui m'a rappelé en partie le très beau "Rivage des intouchables" de Francis Berthelot.
"Privilège insupportable" est une histoire très troublante dans laquelle, comme pour "Gilles au bûcher", on trouve les thèmes de la descendance, de l'héritage, de la survie du monde.
"Fugues et fragances au temps du Dépotoir", la nouvelle la plus longue, qualifiée par plusieurs critiques comme le point d'orgue du recueil, avis partagé par Jean-Claude Dunyach, ne m'a pas convaincu, m'étant perdu dans le fouillis de cette histoire, peut-être en raison d'un univers dont on ne sait finalement pas grand chose.
Et l'ouvrage se termine par un court texte, digne de figurer dans une anthologie consacrée au voyage dans le temps.
L'ensemble m'a quelque peu déçu (peut-être que j'en attendais trop ?): il me semble qu'alors que l'humain est au coeur même du recueil, il manque trop souvent une âme à ces histoires et les personnages ne sont pas toujours "attachants" ni convaincants.
A noter que l'ensemble du recueil a été réuni avec "La vieille anglaise et le continent" en Folio SF (nouvelle que je ne manquerai pas de lire).
