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Critique de cicou45


Textes réunis lors du XXe colloque international de Stavelot qui eut lieu du 30 août au 1er septembre 2007, cet ouvrage consacré à Apollinaire m'a paru relativement difficile d'accès.

Certains articles, peut-être plus intéressants que d'autres en raison du sujet qu'ils traitaient m'ont cependant intéressée tandis que d'autres m'ont carrément écoeurée. Il est vrai que je connaissais un peu l'Apollinaire poète mais je ne connaissais absolument pas l'Apollinaire conteur, auteur de récits en proses, critique littéraire et surtout pas l'Apollinaire aux écrits scatologiques, grossiers, à la limite du vulgaire. Et pourtant, c'est ce qui faisait rire en ces années 1900. Alors est-ce moi qui ai du mal à m'adapter à ce type d'humour pu est-ce simplement parce que les temps ont changés que ce qui était drôle au début du siècle dernier ne l'est plus forcément aujourd'hui ? Je pense que le problème vient de moi puisqu'Apollinaire reste un grand nom du XXe siècle et même s'il est vrai que je n'adhère pas à tous ses écrits, je trouve certains de ses poèmes superbes. Cependant, je pense que j'aurais beaucoup plus de mal avec les oeuvres en prose de ce dernier, du moins celles dont il est fait allusion ici et si je peux citer un des avantages de cet ouvrage est qu'il m'a clairement mis sur la voie de ce que j'aimerais (re)découvrir chez Apollinaire et ce que je ne souhaitais pas analyser en profondeur. J'aimerais citer ici un court passage de Joëlle Jean, intervenante ici, qui résume assez bien mes sentiments quant à l'auteur :
"Lire Apollinaire, c'est se tenir en équilibre sur une boule qui roule. Poétique de l'instabilité maintenue par le mouvement même de son énonciation...et le déplacement perpétuel de point de vue du lecteur.
La leçon salvatrice de la poésie n'est pas accessible à ceux qui ne "sachant pas encore rire" sont mystifiés par le vie, la mort, le monde et le langage".

Aussi, en ai-je conclu que je n'étais peut-être pas encore prête pour ce genre d'humour et que, le temps aidant, j'arriverai peut-être un jour à l'age de raison où j'idolâtrerai Apollinaire. Comme le dit si bien ce dernier :
"Belles journées, souris du temps,
Vous rongez peu à peu ma vie,
Dieu ! je vais avoir vingt-huit ans, [pour ma part, je les ai eus il i a dix jours]
Et mal vécus, à mon envie."

Peut-être suis-je trop jeune pour accéder à toutes les subtilités de langage présentes chez Apollinaire car il y a toujours chez cet auteur un double sens de lecture !
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