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Critique de palamede


Quand il n’est pas patron de bar, Albert Pierrepoint exerce la fonction de bourreau. Dans ces deux activités, l’homme est consciencieux, professionnel et même, à ses heures, un peu sentimental. Ainsi, l’exécution d’une femme le répugne – à l’exception de cette horrible Irma Gresse, une ancienne gardienne de camp nazi – surtout quand il s’agit de la pendaison de la charmante et blonde Ruth Ellis, une jeune prostituée malchanceuse, amoureuse d’un homme qui la brutalise méchamment et qu’elle finira par tuer.

Didier Decoin comme souvent a choisi de raconter un fait divers authentique. Une histoire émouvante où l’auteur en faisant parler le bourreau montre la fonction vécue comme un travail « ordinaire ». Sauf peut-être pour la pendaison de Ruth Ellis en 1955, dont l’injustice flagrante n’a pas ému que son exécuteur puisqu’elle sera à l’origine de l'abolition de la peine de mort, en 1965, au Royaume-Uni.
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