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Parlons aujourd'hui du premier tome de la saga Mirage's Memories : La Dernière Cité, de S-P Decroix, paru aux éditions Heartless 😃
La Dernière cité prend place en l'an 3697, alors que le "Grand Bouleversement" a transformé la Terre en un désert aride où le génome humain a sensiblement évolué. Alors que certains hommes ont acquis des capacités extraordinaires, une guerre éclate et divise la population en deux camps : Hommes et Télépathes. La guerre fait rage pour lutter contre l'asservissement humain, mais Mirage représente le dernier bastion encore debout face à l'armée d'Amos, le grand maître Télépathe. L'arrivée d'Andrew et ses amis, Télépathes rebelles, au sein de l'armée des Hommes menée par leur chef Darius, pourra-t-elle changer la donne et mener au retour de la Paix tant espérée ?
Lorsque l'auteure m'a approchée pour donner mon avis sur son roman, le résumé m'a tout de suite intriguée. Plutôt adepte de science-fiction et de fantastique, le mélange des deux me paraissait assez heureux et j'étais donc plutôt intriguée de découvrir de quoi il retournait. Malheureusement, l'ensemble de l'oeuvre n'aura pas su totalement me séduire 😬
La principale raison repose avant tout sur l'innocence du récit. En effet, si l'on part d'une base par déjà maintes fois visitée de guerre entre deux camps, c'est surtout le regard presque naïf porté sur le conflit qui m'a le plus déroutée. Il n'est pas aisé de donner du poids à des personnages dont la vision du monde est aussi simplifiée et dont le discours serait presque aussi innocent que celui d'un enfant. Je l'aurais probablement plus facilement intégré si cela ne s'était appliqué qu'à un seul des personnages, marquant le contraste avec les autres. Mais tous possédaient cette caractéristique, et dans un monde ravagé par la guerre et dont la survie est menacée, je peine à croire à la réalité de la chose.
Le fond s'en est, à mon sens tout personnel, trouvé affecté. Si le camp des rebelles engagés au service de la paix avec un grand P garde une vision plutôt utopique de celle-ci, le camp adverse mené par un chef à la folie marquée a renforcé le côté "contes pour enfants" de l'histoire. Rien de péjoratif dans cette affirmation, je ne cherche pas à diminuer la maturité du récit par ces mots. Mais concernant les antagonistes de cet ouvrage, le trait m'a paru un peu, comment dire, forcé sur leur machiavélisme. Non pas la teneur de leur machiavélisme, car on le sait, la cruauté est une constante en perpétuelle évolution chez certains individus et peut être portée à des sommets qu'aucune limite ne saurait restreindre. Mais plus par sa démonstration verbale et son côté "méchant qui se glorifie à voix haute" dans les films d'animation pour enfants.
La forme a donc appuyé ce ressenti. Les dialogues manquaient de ce petit quelque chose pour les rendre moins enfantins, plus adultes. Des procédés comme la mise en majuscule répétée pour marquer un moment d'emportement à la place d'incise ou d'élément narratif permettant la mise en situation, l'utilisation d'un découpage tranché pour basculer d'un point de vue à un autre qui dessert quelque peu le point de vue omniscient puisqu'il y a une forme d'insistance sur des éléments déjà relevés, et plusieurs autres petites choses mineures ont mis l'accent sur le défaut principal susmentionné que j'ai trouvé au texte.
À côté de ça, les descriptions ne manquaient souvent pas de charme. La douceur de la plume qui lisse les personnages se prête bien davantage aux descriptions plus poétiques de paysages ou d'environnements, notamment. C'est en cela que j'ai apprécié les points de vue de la cité, Mirage, ou encore du peuple des Lombrics, qui n'étaient pas sans me rappeler par ailleurs le ver géant qui détruisait la cour du complexe militaire de Resident Evil Code Veronica X - vieux souvenir d'enfance 🤷♀️
Une petite chose que j'ai trouvé particulièrement dommage et gênante au fil de ma lecture, ce sont les annotations permanentes pour expliciter nombre de termes là où il n'y a pas de réelle utilité, dans la mesure où tout est expliqué au fur et à mesure dans le texte. Des évidences comme la distinction entre les mots "homme" et "Homme" se passent aisément de ce genre de précision, les rappels incessants de tel ou tel terme inventé n'est plus utile une fois que l'on est plongé au sein de l'histoire. J'ai l'intime conviction qu'en n'hésitant pas à faire un peu plus confiance au lecteur, l'ouvrage gagnerait beaucoup à ne plus être aussi souvent interrompu pour des petites choses souvent évidentes.
En conclusion, je pense qu'en dépit de mes réticences personnelles, ce roman est tout de même porteur d'un message d'espoir universel et rien que pour cela, il a le mérite de défendre ses idées. Elles peuvent paraître beaucoup trop douces face à la difficulté d'un monde dans lequel il est toujours plus difficile de garder le cap, mais elles contribuent à garder le ton du récit : cet émerveillement et cette foi en l'humanité inébranlable que nous avions enfants et que nous avons peut-être bien tort de perdre de vue. La Dernière Cité est une ode à l'espérance et je ne doute pas qu'il saura toucher l'âme des plus sensibles 😉
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🗻💏
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Le petit mot de la fin 🖋
Ce retour sur le premier tome de la saga « Mirage's Memories » n'est que le fruit d'une appréciation générale de la lectrice perdue au milieu d'une foule de tant d'autres que je suis. Les remarques, positives comme négatives, qui y sont établies ne sont que le reflet de mon avis personnel sur la question et ne sauraient s'autoproclamer références en la matière ☝
N'hésitez donc jamais à ouvrir vous-mêmes ce livre pour vous en faire votre propre avis et si je ne pouvais vous donner qu'un conseil, terminez-le quoi qu'il en soit, afin d'avoir toutes les cartes en mains pour vous prononcer sur la qualité de celui-ci dans son intégralité 😉
N'oublions jamais qu'un roman dont la lecture ne nous prend que quelques heures représente en réalité des mois de travail acharné de la part de l'auteur, qui a mis une importante part de lui dedans et qui a pris le risque d'exposer son bébé au reste du monde 💚
Lien : https://everytrickinthebooks..
Critique de Roman_eBVB
Parlons aujourd'hui du premier tome de la saga Mirage's Memories : La Dernière Cité, de S-P Decroix, paru aux éditions Heartless 😃
La Dernière cité prend place en l'an 3697, alors que le "Grand Bouleversement" a transformé la Terre en un désert aride où le génome humain a sensiblement évolué. Alors que certains hommes ont acquis des capacités extraordinaires, une guerre éclate et divise la population en deux camps : Hommes et Télépathes. La guerre fait rage pour lutter contre l'asservissement humain, mais Mirage représente le dernier bastion encore debout face à l'armée d'Amos, le grand maître Télépathe. L'arrivée d'Andrew et ses amis, Télépathes rebelles, au sein de l'armée des Hommes menée par leur chef Darius, pourra-t-elle changer la donne et mener au retour de la Paix tant espérée ?
Lorsque l'auteure m'a approchée pour donner mon avis sur son roman, le résumé m'a tout de suite intriguée. Plutôt adepte de science-fiction et de fantastique, le mélange des deux me paraissait assez heureux et j'étais donc plutôt intriguée de découvrir de quoi il retournait. Malheureusement, l'ensemble de l'oeuvre n'aura pas su totalement me séduire 😬
La principale raison repose avant tout sur l'innocence du récit. En effet, si l'on part d'une base par déjà maintes fois visitée de guerre entre deux camps, c'est surtout le regard presque naïf porté sur le conflit qui m'a le plus déroutée. Il n'est pas aisé de donner du poids à des personnages dont la vision du monde est aussi simplifiée et dont le discours serait presque aussi innocent que celui d'un enfant. Je l'aurais probablement plus facilement intégré si cela ne s'était appliqué qu'à un seul des personnages, marquant le contraste avec les autres. Mais tous possédaient cette caractéristique, et dans un monde ravagé par la guerre et dont la survie est menacée, je peine à croire à la réalité de la chose.
Le fond s'en est, à mon sens tout personnel, trouvé affecté. Si le camp des rebelles engagés au service de la paix avec un grand P garde une vision plutôt utopique de celle-ci, le camp adverse mené par un chef à la folie marquée a renforcé le côté "contes pour enfants" de l'histoire. Rien de péjoratif dans cette affirmation, je ne cherche pas à diminuer la maturité du récit par ces mots. Mais concernant les antagonistes de cet ouvrage, le trait m'a paru un peu, comment dire, forcé sur leur machiavélisme. Non pas la teneur de leur machiavélisme, car on le sait, la cruauté est une constante en perpétuelle évolution chez certains individus et peut être portée à des sommets qu'aucune limite ne saurait restreindre. Mais plus par sa démonstration verbale et son côté "méchant qui se glorifie à voix haute" dans les films d'animation pour enfants.
La forme a donc appuyé ce ressenti. Les dialogues manquaient de ce petit quelque chose pour les rendre moins enfantins, plus adultes. Des procédés comme la mise en majuscule répétée pour marquer un moment d'emportement à la place d'incise ou d'élément narratif permettant la mise en situation, l'utilisation d'un découpage tranché pour basculer d'un point de vue à un autre qui dessert quelque peu le point de vue omniscient puisqu'il y a une forme d'insistance sur des éléments déjà relevés, et plusieurs autres petites choses mineures ont mis l'accent sur le défaut principal susmentionné que j'ai trouvé au texte.
À côté de ça, les descriptions ne manquaient souvent pas de charme. La douceur de la plume qui lisse les personnages se prête bien davantage aux descriptions plus poétiques de paysages ou d'environnements, notamment. C'est en cela que j'ai apprécié les points de vue de la cité, Mirage, ou encore du peuple des Lombrics, qui n'étaient pas sans me rappeler par ailleurs le ver géant qui détruisait la cour du complexe militaire de Resident Evil Code Veronica X - vieux souvenir d'enfance 🤷♀️
Une petite chose que j'ai trouvé particulièrement dommage et gênante au fil de ma lecture, ce sont les annotations permanentes pour expliciter nombre de termes là où il n'y a pas de réelle utilité, dans la mesure où tout est expliqué au fur et à mesure dans le texte. Des évidences comme la distinction entre les mots "homme" et "Homme" se passent aisément de ce genre de précision, les rappels incessants de tel ou tel terme inventé n'est plus utile une fois que l'on est plongé au sein de l'histoire. J'ai l'intime conviction qu'en n'hésitant pas à faire un peu plus confiance au lecteur, l'ouvrage gagnerait beaucoup à ne plus être aussi souvent interrompu pour des petites choses souvent évidentes.
En conclusion, je pense qu'en dépit de mes réticences personnelles, ce roman est tout de même porteur d'un message d'espoir universel et rien que pour cela, il a le mérite de défendre ses idées. Elles peuvent paraître beaucoup trop douces face à la difficulté d'un monde dans lequel il est toujours plus difficile de garder le cap, mais elles contribuent à garder le ton du récit : cet émerveillement et cette foi en l'humanité inébranlable que nous avions enfants et que nous avons peut-être bien tort de perdre de vue. La Dernière Cité est une ode à l'espérance et je ne doute pas qu'il saura toucher l'âme des plus sensibles 😉
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🗻💏
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Le petit mot de la fin 🖋
Ce retour sur le premier tome de la saga « Mirage's Memories » n'est que le fruit d'une appréciation générale de la lectrice perdue au milieu d'une foule de tant d'autres que je suis. Les remarques, positives comme négatives, qui y sont établies ne sont que le reflet de mon avis personnel sur la question et ne sauraient s'autoproclamer références en la matière ☝
N'hésitez donc jamais à ouvrir vous-mêmes ce livre pour vous en faire votre propre avis et si je ne pouvais vous donner qu'un conseil, terminez-le quoi qu'il en soit, afin d'avoir toutes les cartes en mains pour vous prononcer sur la qualité de celui-ci dans son intégralité 😉
N'oublions jamais qu'un roman dont la lecture ne nous prend que quelques heures représente en réalité des mois de travail acharné de la part de l'auteur, qui a mis une importante part de lui dedans et qui a pris le risque d'exposer son bébé au reste du monde 💚
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