Citations sur Mirage's Memories - Rébellion, tome 1 : La dernière cité (31)
"Mirage...
Mémorable cité".
Son nom venait de rentrer dans l'histoire.
Qui aurait pu croire que dans cette ville au nom si désespéré, se cachait en réalité, le coeur même de l'espoir de toute une humanité déchue?"
Orianne… sans amour, la vie est un soleil sans éclat, un horizon sans couleur, une terre sans saveur !
Sans amour la vie est un trésor enfoui que l’on ne découvre jamais.
Spacieuse, avec de grandes baies vitrées décorées de lourds pans de velours, une immense table ronde se trouvait en son centre. Le sol était couvert d’une moquette épaisse. Tout semblait indiquer une certaine opulence, pourtant, il n’en était rien. La véritable richesse, la plus noble de toutes, venait de l’eau. Source de vie, ou plutôt ici-bas de survie, elle était rare, précieuse. La moindre gouttelette concédée par la nature était stockée, emmagasinée, redistribuée avec précaution en évitant tout gaspillage inutile pouvant conduire la Cité au désastre.
Oui, il fallait être fort, et Andrew possédait toutes les qualités requises pour se tenir en leader. Il avait mené leur petit groupe rebelle avec intelligence et stratégie, ce qui leur avait permis de quitter la Forteresse en toute discrétion, mais surtout en un seul morceau. Grâce à lui, ils s'étaient défaits de l'emprise du despote et se retrouvaient là, à quelques kilomètres à peine du cœur même de la rébellion : Mirage, la dernière Cité des Hommes.
« Ainsi se trouvait être Mirage : Cité irrémédiablement pleine d’espérance, souffrant dans sa chair de ne savoir mieux protéger ses enfants.
Mirage, dernière des Cités.
Dernier centre de rébellion.
Dernière perspective pour la Terre de retrouver la paix.
Comme dans ces écrits, elle plie mais ne rompt pas.
Seule, au milieu du désert.
Seule face à Amos.
Seule... mais libre !
Pour Andrew, cette cité représentait tout cela en même temps. »
La Cité, dans laquelle ses amis et lui se trouvaient en ce moment, s'appelait Mirage. Les Hommes l'avaient baptisée ainsi, car elle n'était plus que le reflet, l'image, d'une grande civilisation perdue.
L'Homme est grand par sa force de vie, par sa culture, sa maîtrise de nouvelles techniques aussi, par son envie de toujours viser plus haut. Cependant, sa plus grande faiblesse reste certainement son orgueil. D'ailleurs, c'est à cause de lui que tout commença...
Mais cela révélait également, de quelle folie avait été capable les hommes du Monde Antique. Car plus rien de ce passé ne subsistait aujourd’hui. Une Terre ruinée. Un présent peu glorieux. Des morts par milliers. Du sang sur les mains. La conscience torturée.
Quand autour de nous tout n’est que malheur et tristesse,
Que nous reste-t-il?
Quand nous errons l’âme en peine dans un monde de violence,
Où se trouve notre chemin?
Quand toutes ces guerres déchirent une humanité se perdant peu à peu,
En quoi pouvons-nous avoir foi?
Peut-être cette lueur au loin… l’Espoir…