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Citations sur Celui qui va vers elle ne revient pas (31)

Pour être un bon élève hassidique, puis devenir un bon fidèle hassidique, les jeunes garçons devaient prêter la plus grande attention aux questions posées par les rabbins et taire toutes celles qui leur venaient à l'esprit.
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« »Kol bo’ eho lo yechouvoun, – Celui qui va vers elle ne revient pas. » Tels sont les mots de la Bible envers la femme adultère. Tels sont ceux du Talmud envers l’hérésie. » »
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Les idées que j'avais toujours tenues pour acquises, confiant dans la parole des rabbins, certains que les textes sacrés recelaient des vérités absolues, m'apparaissaient désormais comme douteuses, voire fallacieuses.
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Et comment expliquer, demandai-je au rabbin, que notre perception de l’Éternel - Dieu d'amour, bienveillant et tout-puissant, merveilleusement attentif à nos besoins - reflète précisément les qualités de nous exaltons dans l'être humain ? Pourquoi attribuer à Dieu des sentiments tels que la joie, la tristesse, la satisfaction, voire le désir de susciter notre amour, quand il semblerait plus logique de l'imaginer comme un être omnipotent et omniscient, détaché des affects qui trahissent la fragilité humaine ?
"Vous n'êtes pas le premier à vous poser la question," répondit le rabbin avec condescendance, comme si je cherchais à m’immiscer dans un débat réservé à des esprits supérieurs. "Il me paraît quelque peu... puéril de votre part, ajouta-t-il, de penser que de telles interrogations n'ont jamais été soulevées avant vous." Son sourire affable ne parvenait pas à masquer son paternalisme. "Continuez d'apprendre. Lisez et étudiez. Puis regarder au fond de votre cœur, et vous trouverez la vérité."
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D’après le Talmud, qui voit la chevelure d’une femme découvre sa nudité. (..) Gitty coupait ses cheveux à l’aide d’une tondeuse électrique (..) elle ne leur laissait que 7 millimètres de longueur – que nul ne voyait – pas même moi, la loi exigeait qu’elle se couvrît la tête en permanence.
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Je répétais alors ce que mon rebbe m’avait dit : « la gentillesse des autres nations conduit au péché ». Autrement dit : même lorsqu’un non-Juif commet une bonne action, il est animé de mauvaises intentions (…).

C’est une loi de la nature , me répétait-on : les non-Juifs mépriseront toujours les Juifs. (..) aussi intégré soit-il, le Juif suscitera toujours la haine et le mépris du non-Juif -un mépris plus ou moins dissimulé selon l’époque et l’audace de chacun, mais un mépris bien réel.
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Or, le peuple français, m'avait-on dit, était le plus décadent au monde ; d'après mes professeurs, Paris était la capitale du SCHMUTZ, le berceau de la mode féminine la plus perverse : on y concevait les jupes trop courtes et les chemisiers trop échancrés pour inciter les hommes au péché.
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Le prénom de la fiancée n'avait pas d'importance : seul comptait le nom de son père. Au sein de notre communauté, on n'épousait pas seulement un garçon ou une fille, mais un clan tout entier. Un clan respectable, si on avait de la chance. Ou tristement ordinaire, si on n'en avait pas.
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"Lorsque nous longions l'église catholique de la 16e Avenue, mes amis et moi, nous prenions soin de traverser, puis nous crachions vers le bâtiment en récitant trois fois de suite la formule suivante: "Tu la détesteras et tu l'abhorreras de toute ton âme, car c'est un lieu maudit." p.86
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« Si le Talmud était bâti sur la parole rapportée de Dieu, ou présenté comme telle, cette parole me frappait par ses aspects terriblement humains, ses ambiguïtés, son caractère arbitraire et ses multiples niveaux de sens. Même le concept de foi suggérait l’intervention de l’homme : l’idée qu’il fallait se soumettre à une conviction, au lieu de se contenter d’admirer la beauté de l’univers. Les principes de la logique qui guidaient l’écriture informatique se fondaient, eux, sur des postulats immuables. Ce qui était vrai était vrai. Ce qui était faux ne l’était pas. Pas de zone grise, pas de compromis, pas de place pour l’ambiguïté, la contradiction ou l’interprétation. Tout était précis et prévisible. Et il ne servait à rien de prier quand votre application se trouvait coincée dans une boucle infinie. »
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