Je me souviens avoir lu ce livre il y a pas mal d'années... à Madagascar, conférant à cette lecture un sens tout particulier.
Je l'ai beaucoup aimé. On réduit souvent Daniel Dafoé à
Robinson Crusoé mais il est tout aussi agréable à lire dans cette belle utopie de construire
une ville idéale où la liberté serait la règle absolue. En la matière j'ai retrouvé l'esprit du roman de
Jules Verne,
Les naufragés du Jonathan, voire l'idéal recherché des premiers habitants de Pitcairn.
mais comme souvent, l'humain se révèle dans ce genre de situation à part entière, avec ses richesses et ses noirceurs.
Un décors de rêve n'a jamais suffit pour créer une société idéale, celle-ci étant avant tout possible n'importe où si les humains qui la composent le veulent vraiment. Il faudra toutefois toujours compter avec les sentiments de cupidités, les peurs, les jalousies, les faiblesses, bref, toute la panoplie des sentiments humains, les bons et les moins bons.
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