Bloc 11

Ce qui m'a attiré dans ce livre c'est le synopsis ! Je me doutais que l'auteur ferait des comparaisons entre le jeu d'échec et les humains ... de ce côté là, je n'ai pas été déçue ! J'ai apprécié aussi le petit côté huis clos ;) L'histoire est très addictive et les différents témoignages très éprouvants ! Toutefois, la fin me laisse perplexe. Je n'ai pas toutes les réponses à mes questions et ça c'est frustrant !
Pour ma 1ère lecture 2021, je suis quand même contente de mon choix ;) très bon moment !

1944 - Auschwitz - Après l'évasion de trois prisonniers, le commandant Breitner décide d'organiser un petit jeu sadique.
Dix déportés sont isolés dans une buanderie et doivent décider lequel d'entre eux sera fusillé à l'aube......
On connait tous la cruauté des SS et ce récit en rajoute une couche.
Dans cette partie d'échecs, malgré leur rancune les uns envers les autres, ces hommes doivent s'unir face à Breitner qui prend un malin plaisir à les déstabiliser et les torturer moralement.
Ecrit comme un thriller, ce huis-clos oppressant montre ce qui y a d'égoïste en chacun de nous, mais aussi notre "bon" côté.
Alternant les points de vue des prisonniers et du commandant, "Bloc 11" est un roman documenté et réfléchi.
Et vous qui auriez-vous choisi?

Jeu cruel, comme si l'environnement des camps de concentration ne l'était déjà pas assez. Après une évasion du camp de quelques prisonniers, le commandant du camp décide d'enfermer 8 prisonniers afin que ceux-ci désignent l'un d'entre eux comme volontaire pour être fusillé au petit matin. Question de faire payer l'évasion réussie. Pervers... Alors, pendant toute une nuit, ils devront défendre leur vie auprès des autres. Cruel. À l'image même de ce que devait être l'ambiance et l'atmosphère d'un camp de concentration. Un texte qui frappe fort, mais difficile à lire... tant par le sujet, que par les propos. Une bonne lecture, mais éprouvante.

Un très bon roman qui traite sous un aspect original et pertinent l'enfer des camps de concentration et d'extermination en général et de celui d'Auschwitz en particulier. L'auteur dépeint intelligemment une multitudes de sentiments et développe de façon approfondie, en pourtant peu de pages, la psychologie de ses personnages principaux. de plus, le parallèle entre le jeu d'échec et la destinée des protagonistes est judicieux et subtil. J'ai egalement beaucoup aimé la fin sobre et émouvante.

En bref, entre huis clos et partie d'échecs, une plongée dans les camps de concentration.
Ce n'est plus à prouver, la Seconde Guerre mondiale et toutes les atrocités commises à cette période-là sont un puits sans fond pour l'imagination des auteurs... Et je suis toujours curieuse de découvrir comment chacun peut s'approprier L Histoire.
Ici, retour à Auschwitz, en 1944 : lieu malheureusement bien connu de tous, l'auteur va quand même réussir à nous faire découvrir un aspect différent du camp, une vision encore plus cruelle de la vie des prisonniers.
Même si les échecs ne sont pas un sport qui m'intéresse particulièrement ou que je connais parfaitement, le parallèle avec la nuit d'horreur que vont passer les personnages était très intéressant. Piero degli Antoni repose les bases pour les non avertis grâce aux explications sur les règles du jeu que le père transmet à son fils. Ainsi, les protagonistes prennent peu à peu leur place dans une stratégie millimétrée et commandée à distance.
Le suspense est présent du début à la fin, le lecteur ne pouvant, à aucun moment, deviner qui sera le malheureux élu à la fin du compte à rebours. Et malgré le peu d'action, les révélations et la mise en lumière de la psychologie de chaque personnage tiennent en haleine.
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Un quasi huis-clos se déroulant au sein de l'enfer d'un camp de concentration durant la seconde guerre mondiale.
Suite à l'évasion de Trois prisonniers, 10 autres détenus vont faire les frais d'un jeu machiavélique, piégés pour le seul plaisir pervers d'un responsable de camp. Ils ont 24 heures pour décider qui, parmi eux , sera exécuté. S'ils ne choisissent aucune victime, ils seront tous exécutés.
L'auteur semble s'être parfaitement documenté sur l'enfer des camps et son roman n'en sonne que plus terriblement juste.
L'histoire est prenante et l'ambiance assez oppressante. Un dénouement bien trouvé. "Belle découverte".

Dans ce livre, vous vous plongerez dans une histoire émouvante et remplie de rebondissements. L'auteur ne translate pas simplement les faits connus de la Seconde Guerre Mondiale, il y ajoute des personnages bourrés de personnalités, comme le héros principal, Moshe.
Ici, l'histoire se déroule essentiellement dans le camp d'Auschwitz, et nous plonge dans le quotidien des déportés. En parallèle, la partie d'échec jouée par le commandant du camp, est très bien étudiée, et montre un aspect de l'histoire assez insolite.
Le livre est une fiction bien aboutie. L'auteur utilise de nombreux mots ou expressions utilisés dans les camps et grâce au lexique à la fin du livre, on s'immerge directement dans l'histoire. On se met dans la peau des personnages, on ressent leur émotions.
Piero Degli Antoni est un journaliste et a fait beaucoup de recherches pour essayer de mettre le plus de réalité. C'est son premier livre publié en France, et il a remporté en 2007 le prix Azzeccagarbugli pour La Notte di Peter Pan.
En résumé, je conseille ce livre pour les mordus de suspense. Belle surprise !

Un huis clos bien inattendu... dans un camp de concentration, une dizaine de prisonniers doit décider lequel d'entre eux sera fusillé au petit matin. Les personnages, manipulés comme des pions d'échec par le chef du camp, vont devoir s'entendre pour désigner l'un d'entre eux. Et tous ont qqch à se reprocher dans ce camp... L'un pactise avec les SS, l'autre est kapo, ...

Habituellement, un huis clos permet de resserrer les soupçons autour du suspect d'un meurtre. Ici, il sert à définir lequel sera la victime.