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Critique de Pancrace


« Il me demande si je vais le tuer. »
Difficile de faire un commentaire à la hauteur de la laideur et de l'horreur.
Je ne peux pas être mièvre. Les frissons l'empêchent. Les mots oppressent.
Colère pure et primitive d'un père qui n'a rien vu.
« Ma merde dans les yeux, je te dis. »
Silence d'un fils.
« le silence est le seul refuge des enfants quand ceux qui devaient inconditionnellement vous aimer vous ont trahi. »
Un prêtre souille un enfant.
« Tu es plus bas qu'un chien. Plus vil qu'un rat. Car ni l'un ni l'autre ne forniquent avec leurs petits. »
Palette de sensations exacerbées. Sombre peinture contemporaine d'une barbarie sexuelle.
« Je lui répète ma question. –Pourquoi mon fils ? »

De la fureur à la vengeance, du pardon à l'incompréhension, de l'écoeurement à la panique Grégoire Delacourt fouille toutes les données d'une crise d'actualité d'une main maitrisée avec l'intelligence fine de laisser ouverte toutes les possibilités de se réfugier dans nos idées.
« Qu'il est dur de faire ce geste de couper l'autre du monde. de sectionner du vivant. »
Que feriez-vous, vous, si l'on faisait gouter la boue des hommes à votre enfant ?

J'ai été élevé dans le plus pur environnement catholique qui soit, fait mon catéchisme, mes communions, servi la messe des années durant, gravi maintes fois les chemins de croix de France, fréquenté tous les patronages possibles.
Jamais aucun prêtre, curé, abbé, n'ont eu de comportements équivoques ou déplacés envers moi.

« Vous avez martyrisé mon fils, vous l'avez condamné à une réclusion perpétuelle en
lui-même »

Le châtiment doit être à la hauteur du crime.

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