Je crois, comme bien des lecteurs, que nous n'attendions pas
Grégoire Delacourt avec cette histoire.
Habituée à ses romans, à son style, me voilà tout à fait surprise par ce que je viens de lire.
J'ai lu d'une traite ce roman. La tragédie ne laissant aucune place à un arrêt qui m'aurait permis de respirer.
Au fil des lignes, j'ai découvert................ Quoi, au fond ?
L'horreur.
Le silence.
L'enfance bafouée et déchirée.
La révolte des uns et le déni des autres.
Comment fermer ce livre sans se demander quand cessera l'omertà ecclésiastique ?
Même si l'histoire d'Abraham et d'Isaac est nécessaire à la trame narrative, les trop nombreuses références bibliques ne viennent rien ajouter au sujet...
ce sujet étant si «ÉNORME» qu'il n'a pas besoin de tous ces fils pantelants pour créer l'écheveau narratif.
Nous reprochons à certains auteurs de toujours écrire le même livre...
Grégoire Delacourt réussit un coup de maître en venant surprendre ces lecteurs, en faisant le pari, avec ce roman, de ne pas faire du «Delacourt»... d'aller ailleurs...
Chapeau bas, monsieur l'écrivain.