Je pensais lire un roman mais, c'est Libération, une histoire sur les bons et vaillants immigrants et les détestables français. L'auteur évoque le Pen, donne sa définition du racisme, bref, il éduque ses lecteurs comme s'il présumait qu'ils ne savent pas faire la part des choses, un peu à la manière de
Laurent Mauvignier et de
Sylvain Tesson. Ça devient lourd.
Un jour que nous étions tous les trois avec Djemila, il m'avait interrogé sur le racisme parce qu'un gamin de l'école avait traité son amie, ce sont des mots terribles et je m'excuse d'avoir à les prononcer, de sale bougnoule et de "pute à queue des Arabes". Je lui avais expliqué que c'était une doctrine insensée qui prônait une hiérarchie des races et qu'en son nom, des gens s'arrogeaient le droit d'humilier, de frapper, du tuer même, des personnes qu'ils estimaient inférieures, à cause de leur couleur de peau.
Au sujet des chapitres avec des couleurs, c'est à mon avis un exercice qui n'apporte rien au roman.
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