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Citations sur Carnet de Corée (10)

« À la fin des années 1960, les enfants Coréens représentaient le meilleur rapport qualité prix sur le marché, ils étaient vite « servis » et culturellement acceptables en Occident. Alors ils ont été livrés en masse. » (p. 42)
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Reste à combler les vides entre les lignes. Illustrer des moments de cette paléographie dérisoire mais sincère. Des photos. Elles complèteront peut-être le propos, éprouveront une densité qui échappe aux mots, surprendront quelques fragments d'indicible. La démarche du crabe. Témoignages figés, univoques du point de vue sensoriel, de ce qui a pourtant eu lieu. Questions rabâchées : où s'en vont les moments que nous avons vécus ? En quoi se transforment-ils ? Pourquoi tenons-nous tant à en garder trace ? Quelle est la signification de l'écartèlement que nous imposons aux courbes du temps et la lumière, à ce que notre esprit touche aux confins du présent, les étendues perdues que nous nommons passé ?
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Le voyage comme leurre, déplacement provisoire vers d'autres sédentarités, vérification de l'inexprimable, confrontation de notre imaginaire aux réalités que nous postulons.
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Le voyage. Se retrouver dans un pays dont on ne pratique ni la langue, ni l'alphabet et se laisser aller dans la musique des sons humains.
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« Occidental en goguette, naïf, qui note au vol ce qu’il saisit à l’avant-plan d’un tableau dont la perspective atteint une profondeur inouïe. Mais le flâneur au sens baudelairien reconnecte ses neurones. Se dégage de la boue encombrante. » (p. 62)
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« Le voyage en tant que radicalité contradictoire : à la fois en apnée dans le monde et aux marges d’un monde inaccessible. À l’extérieur complètement, en absence, mais en même temps, tellement là. L’expérience de la solitude entre douleur et extase. Quand ouverture rime avec barrières infranchissables. Alors nous sommes tels qu’en nous-mêmes, notre identité et notre étrangeté confondues. » (p. 126)
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Visites hebdomadaires à la maison pour dispenser des leçons de coréen à Sandra qui apprend sa langue maternelle, la première qu'elle ait entendue et déjà apprise, la première qu'elle ait oubliée et perdue -- comment peut-on être dépossédé de sa langue, devenir aphasique puis admettre malgré tout une nouvelle langue maternelle superposée à la précédente ? Quelle quantité de violence contenue dans cet arrachement silencieux, celui du Verbe après celui de la mère ? -- la langue qu'elle tente laborieusement de retrouver, une langue étrangère, résistante.
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« Je cherche un exotisme différent, niché dans le quotidien, le détail saugrenu. » (p. 64)
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« Ceci marque la singularité de la culture coréenne : à la fois endogène, très particulière, construite au fil des siècles, mais aussi ouverte au monde, consciente de son étrangeté au sens premier du terme. » (p. 117)
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« Je me plie dans l’attente, partie intégrante du mouvement. » (p. 14)
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