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Critique de lulu8723
Ce roman narre les aventures deux personnages évoluant dans le milieu humanitaire. Ces deux êtres fragilisés par les diverses rencontres faites au cours de leurs expéditions et de leur villégiatures nous font part de leur vécu au moment des événements hors du commun qui se sont déroulés sous leurs yeux et dans lesquels ils étaient englués jusqu'au cou.
Sébastien Gil, âgé d'environ 25 ans, a épousé Mathilde il y a un an. Depuis quatre ans, il est employé au sein d'un groupe de grande distribution; Il occupe un haut poste à la DRH. Il a du licencié des centaines de personnes et en pousser d'autres à la reconversion. Il ne supporte plus la pression psychologique qui pèse sur ses épaules et doute de sa sexualité. IL reconnait son homosexualité, divorce et donne sa démission; Il se tourne vers l humanitaire et s'engage. Étant très qualifié en gestion, tant financière qu'humaine, il se voit confié d'importantes missions. Rapidement, il gravit les échelons . Il est affecté au Sri-Lanka. Nous sommes en décembre 2004. le matin de Noël c'est la vague , le tsunami qui envahit les terres, déferle sur tout le littoral. Sébastien retrousse ses manches et prête main forte à ses hommes, ses femmes et ses enfants complètement anéantis; tous les survivants sont à la recherche, qui d'un père, d'une mère, de ses enfants, de ses voisin et amis. Il participe activement au repêchage des cadavres, à leur ensevelissement et à un retour à la vie normale. Mais le désordre règne partout, y compris au sein du gouvernement que de l'aide apportée par les puissances étrangères. Sébastien travaille quasiment 24 heures sur 24. Son enthousiasme est mis à rude épreuve par l'attitude des médias qui font du surenchérissement avec le malheur des populations. La mise en scène de la distribution de biens alimentaires non demandés, avec des hommes politiques qui se mettent en valeur et qui ignorent les nécessités de la population locale. Il faut creuser des latrines et apporter de l'eau potable plutôt que distribuer des biscuits; Sébastien est désavoué, non par la base mais par les gérants des organisations humanitaires. Il est poussé vers la sortie. Il met fin à son contrat et doit même subir une psychothérapie forcée... Il rencontrera donc Lise Lancelin, psychologue.
Lise Lancelin est sage-femme. Elle est originaire de Caen. Elle a exercé sa profession dans une clinique privée du XVème à Paris. Elle désire fuir la monotonie de sa vie parisienne. Elle se tourne vers l'humanitaire. Elle a accompli des missions au Cameroun, au Sénégal. Elle est affecté à N'Tamena au Rwanda en avril 1994. Cette mission sera la dernière. Suite à l'assassinat du président de la République de ce pays, la guerre éclate. C'est une guerre civile, une guerre interethnique. du jour au lendemain, les Hutus assassinent leurs frères les Tutsis !
Alors que des femmes se relèvent de leur accouchement, que d'autres s'apprêtent à donner la vie, que des enfants reçoivent des vaccins, des soins, une attaque massive déferle sur la maternité où exerce Lise. C'est une tragédie, un carnage à la machette, l'horreur. Des hommes s'entretuent, mais au nom de qui, pour quoi, pour qui.... Cette guerre décime la population. Ceux qui le peuvent fuient le pays. C'est la débâcle., la ruine, l'exode. Lise doit son salut aux forces de l'Onu qui ont pour mission de ramener, de gré ou de force tous les ressortissants travaillant pour les ONG françaises. Lise est exténuée, démoralisée. Elle a vu couler trop de sang, de cadavres, de vengeance, de jalousie, entre les diverse ethnies. Elle s'est heurtée à l'incompréhension des forces en présence et elle n'a pu sauver personne. Elle s'avoue vaincue et ne peut donc plus revenir vers l humanitaire en temps que sage-femme. Elle reprend ses études et devient psychologue...
Ce roman de Arnaud Delalande reflète la réalité que vivent ceux qui traversent de tels événements. Nous apercevons les dessous des aides humanitaires que déversent les pays, aide très utile mais les états ne font pas toujours le bon choix . La stratégie n'est pas bien employée. Et tous les médias qui diffusent souvent des images insoutenables, uniquement pour faire de l'audience. Merci à l'auteur de nous dévoiler cette facette des volontaires qui sont sur le terrain. Et les enjeux politiques qui se cachent derrière la misère des hommes...Quel courage, quelle abnégation. Continuez votre oeuvre.
Sébastien Gil, âgé d'environ 25 ans, a épousé Mathilde il y a un an. Depuis quatre ans, il est employé au sein d'un groupe de grande distribution; Il occupe un haut poste à la DRH. Il a du licencié des centaines de personnes et en pousser d'autres à la reconversion. Il ne supporte plus la pression psychologique qui pèse sur ses épaules et doute de sa sexualité. IL reconnait son homosexualité, divorce et donne sa démission; Il se tourne vers l humanitaire et s'engage. Étant très qualifié en gestion, tant financière qu'humaine, il se voit confié d'importantes missions. Rapidement, il gravit les échelons . Il est affecté au Sri-Lanka. Nous sommes en décembre 2004. le matin de Noël c'est la vague , le tsunami qui envahit les terres, déferle sur tout le littoral. Sébastien retrousse ses manches et prête main forte à ses hommes, ses femmes et ses enfants complètement anéantis; tous les survivants sont à la recherche, qui d'un père, d'une mère, de ses enfants, de ses voisin et amis. Il participe activement au repêchage des cadavres, à leur ensevelissement et à un retour à la vie normale. Mais le désordre règne partout, y compris au sein du gouvernement que de l'aide apportée par les puissances étrangères. Sébastien travaille quasiment 24 heures sur 24. Son enthousiasme est mis à rude épreuve par l'attitude des médias qui font du surenchérissement avec le malheur des populations. La mise en scène de la distribution de biens alimentaires non demandés, avec des hommes politiques qui se mettent en valeur et qui ignorent les nécessités de la population locale. Il faut creuser des latrines et apporter de l'eau potable plutôt que distribuer des biscuits; Sébastien est désavoué, non par la base mais par les gérants des organisations humanitaires. Il est poussé vers la sortie. Il met fin à son contrat et doit même subir une psychothérapie forcée... Il rencontrera donc Lise Lancelin, psychologue.
Lise Lancelin est sage-femme. Elle est originaire de Caen. Elle a exercé sa profession dans une clinique privée du XVème à Paris. Elle désire fuir la monotonie de sa vie parisienne. Elle se tourne vers l'humanitaire. Elle a accompli des missions au Cameroun, au Sénégal. Elle est affecté à N'Tamena au Rwanda en avril 1994. Cette mission sera la dernière. Suite à l'assassinat du président de la République de ce pays, la guerre éclate. C'est une guerre civile, une guerre interethnique. du jour au lendemain, les Hutus assassinent leurs frères les Tutsis !
Alors que des femmes se relèvent de leur accouchement, que d'autres s'apprêtent à donner la vie, que des enfants reçoivent des vaccins, des soins, une attaque massive déferle sur la maternité où exerce Lise. C'est une tragédie, un carnage à la machette, l'horreur. Des hommes s'entretuent, mais au nom de qui, pour quoi, pour qui.... Cette guerre décime la population. Ceux qui le peuvent fuient le pays. C'est la débâcle., la ruine, l'exode. Lise doit son salut aux forces de l'Onu qui ont pour mission de ramener, de gré ou de force tous les ressortissants travaillant pour les ONG françaises. Lise est exténuée, démoralisée. Elle a vu couler trop de sang, de cadavres, de vengeance, de jalousie, entre les diverse ethnies. Elle s'est heurtée à l'incompréhension des forces en présence et elle n'a pu sauver personne. Elle s'avoue vaincue et ne peut donc plus revenir vers l humanitaire en temps que sage-femme. Elle reprend ses études et devient psychologue...
Ce roman de Arnaud Delalande reflète la réalité que vivent ceux qui traversent de tels événements. Nous apercevons les dessous des aides humanitaires que déversent les pays, aide très utile mais les états ne font pas toujours le bon choix . La stratégie n'est pas bien employée. Et tous les médias qui diffusent souvent des images insoutenables, uniquement pour faire de l'audience. Merci à l'auteur de nous dévoiler cette facette des volontaires qui sont sur le terrain. Et les enjeux politiques qui se cachent derrière la misère des hommes...Quel courage, quelle abnégation. Continuez votre oeuvre.
