La femme parfaite

Une projection presque crédible de l'évolution possible de notre société...un monde où l'on peut ressusciter des morts grâce au téléchargement de leurs  messages et vidéos. C'est Tim, un géant de la tech, chef d'entreprise dans la Silicon Valley, qui est à l'origine de cette trouvaille : créer des "cobots", robots compagnons dont l'intelligence émotionnelle est particulièrement performante, voire autonome. Quand Abbie se réveille à l'hôpital, elle est informée de son statut de cobot. Tim est ravi de retrouver cette épouse qu'il idolâtre même si elle a disparu depuis 5 ans et Abbie ressent l'amour qu'elle éprouve pour lui et son fils Danny, atteint d'autisme... Mais quel est sa vraie place dans cette famille et dans ce monde ? Danny semble lui préférer Sian, spécialiste bien formée sur l'autisme et Tim ne supporte plus aucun contact physique avec elle... Les autres la regardent, fascinés ou dégoûtés...Le jour où elle découvre des documents cachés, elle veut absolument en savoir plus sur sa disparition, ou plutôt celle du modèle original. Cette vie parfaite ne cachait-elle pas quelque chose ? L'alternance passe présent ménage bien le suspense dans ce roman jusqu'au dernier chapitre. Une réflexion intéressante sur l'amour et la possession, un aperçu des ravages que produit l'autisme et du peu de soutien apporté aux malades parfois maltraités...

Deuxième roman que je lis de cet auteur et encore une fois c'est une histoire très addictive.

Abbie se réveille après un accident et la première chose que lui apprend celui qu'elle reconnait comme son époux, Tim, c'est qu'elle est un cobot, un robot doté d'empathie. Tim travaille dans le domaine de la technologie et après la perte de son épouse, il a tout fait pour pouvoir la recréer.
Je ne suis pas fan de SF et sans être calée en matière d'IA, aucun mal à suivre car l'auteur reste dans un langage simple et ne s'attarde pas sur cette partie là. Ca reste un thriller psychologique.

Abbie va rentrer chez elle et retrouver son fils qui est autiste. Elle va devoir combler les trous de sa mémoire car si Tim s'est servi de ses liens via les réseaux sociaux, SMS et autres, il reste toute la partie qu'elle gardait pour elle.
De plus, Tim ne veut pas lui parler de ce qu'il lui est arrivé pour ne pas la perturber.
Mais son apparition en tant que Cobot et bien qu'elle lui ressemble physiquement, va très vite poser problème.

En fermant le livre, je me demande toutefois pourquoi avoir créer un cobot qui ressemble à l'épouse qu'il a tué pour la faire venir avec son fils atteint d'autisme à des centaines de kilomètres de chez eux ? Se prouver qu'il ne peux même pas faire confiance en sa propre création ? Pour ce qui est du sien, ça semblait tellement logique au vue de l'estime qu'il avait de lui même de faire son double.

J'ai aimé :
- Les descriptions de l'auteur qui permettent sans problème de voir l'histoire se dérouler sous mes yeux.
- L'IA, pour les nulles ! Une vision, pour les générations à venir, un peu de "Retour vers le futur" ! Des cobots attachants et effrayants à la fois. 🤖
- le fait de se faire mener jusqu'à la fin du livre pour savoir qu'en fait....mais pour le savoir, à vous de lire !

J'avais adoré le thriller précédent de JP Delaney, "Mensonge" et j'en attendais donc beaucoup de celui-ci !
Ce bouquin traite du sujet de l'intelligence artificielle et de la robotique, et j'avoue que je ne savais pas si j'allais pouvoir m'attacher aux personnages (bizarre de s'attacher à un robot !) et si j'allais accrocher aux thèmes.

Et très vite, j'ai été happée dans l'histoire, c'est une lecture assez addictive. J'adore ce sentiment des pages qui défilent sans s'en rendre compte ! 

Dans cette histoire, nous rencontrons Tim et Abbie. Enfin, une Abbie quelque peu modifiée, c'est en effet un cobot (= compagnon+robot ) car la vraie Abbie a disparu il y a 5 ans... Tim, fou d'amour et noyé de chagrin, semble avoir voulu reproduire Abbie pour la garder à ses côtés. Ça, c'est le pitch de base. 

Très vite les soupçons pèsent. Est-ce que Tim est aussi aimant et attentionné envers sa femme (nous savons déjà que c'est une ordure avec ses employés ) qu'il le prétend ? Est-ce que la Abbie de chair et d'os est encore vivante et si oui, pourquoi avoir voulu fuir ? Est-ce que Abbie le cobot pourra remonter le fil de l'histoire, va-t-elle pencher du bon ou du mauvais côté ? Tant de questions

Une élément m'a marqué en début de roman, et m'a fait cogité pendant toute la lecture... Vu qu'Abbie le cobot a été créée et basée sur les éléments que la femme de Tim a laissé derrière elle (ses messages, sa vie sociale sur les réseaux, etc.), nous ne connaissons rien du côté "sombre", de ce qu'elle gardait pour elle et cachait à Tim, de ce qu'elle pensait et ressentait vraiment. Au final, nous ne connaissons donc peu d'elle, et Abbie le cobot va devoir se faire sa propre personnalité. On se demande alors si elle va pencher du côté du bien ou du mal, là où toute l'intelligence artificielle a son importance... 

Ce thriller m'a fait cogité, jusqu'à la dernière page... Mais j'en aurais voulu plus (la fille en veut toujours plus 🙋‍♀️🤭) J'aurai adoré quelques pages supplémentaires car à la lecture des 10 dernières pages, mon cerveau est parti en fumée.
Certaines questions restent encore en suspens pour moi... 🤯
Quel a été le rôle de Jenny sur les dernières pages ? La personne qui narre l'histoire depuis le début est-elle bien la personne que je crois ? 🤯 Si vous avez ces réponses, écrivez-moi !!! 🤣
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C'est un thriller psychologique divinement bien mené.
Il traite principalement de l'intelligence artificielle et de l'autisme. Les termes techniques liés à l'IA peuvent parfois être difficile à comprendre.

L'auteur est très bien renseigné sur les deux domaines.

Nous apprenons dans les remerciements que l'autisme le touche particulièrement, sa propre famille y est confrontée.
Les thérapies et autres informations concernant la prise en charge des autistes sont bien détaillées et très réalistes.

On peine d'ailleurs à imaginer que l'école de Danny a pu réellement exister encore il y a peu. Leur thérapie consistait en partie à infliger des décharges électriques aux enfants qui avaient des comportements ne correspondant pas à leurs attentes.

Ce roman est truffé de rebondissements, à chaque fois que l'on est sûr d'être sur une piste, elle est remise en question.

Cela en devient passionnant et très addictif.

Je suis sortie de ma zone de confort avec ce sujet et c'est très réussi.

Il m'a fallu quelques pages pour m'habituer au style de narration absolument inédit dans mes lectures ainsi qu'au sujet de l'IA.

Cela est rapidement oublié, prise dans l'histoire et dans les secrets de famille à percer.

Je vous invite à découvrir ce roman pour ses sujets inhabituels et son style d'écriture atypique qui en font une belle réussite.

La Femme parfaite ou l'illusion de la réalité, à travers l'intelligence artificielle et les relations sentimentales... Ayant lu tous les livres de JP Delaney, celui-ci détonne quelque peu et se targue de traiter, sous la lumière d'un bon thriller/suspense psychologique, un sujet d'actualité qui pose question. Abbie, l'héroïne du roman, se trouve à l'hôpital, lorsque son mari Tim lui annonce qu'elle est ressuscitée... Étrange début qui happe d'emblée et l'intrigue se noue autour de sa révélation : en effet, Abbie serait un cobot, à mi-chemin entre une compagne sensible et un robot programmé avec des souvenirs de l'épouse disparue. le lecteur est perdu dans la narration, ne sachant se résoudre à compatir, ou à abhorrer cette invention technologique, car tout le problème tourne autour des raisons de son existence, de sa mémoire lacunaire et de ses ressentis. N'est-elle là que pour remplacer la femme tant aimée par Tim ? Mais pourquoi alors se comporte-t-il si bizarrement ? Quelles informations lui cache-t-il ? Et quel est son rôle auprès de Danny, le fils autiste du couple ? JP Delaney a le secret pour bouleverser le lecteur et le retourner complètement lors de ses virevoltes finales, le laissant dans un état "waouh" après une captivante tournée de pages frénétique et La Femme parfaite ne fait pas figure d'exception ; au contraire, sa fin se révèle glaçante. J'aime, alors merci ! Un grand et gros merci à la maison Fayard-Mazarine et à NetGalley pour leur confiance et l'opportunité d'accès à ce très bon moment de lecture !

JP Delaney, nous a habitué à son intérêt pour la technologie de pointe depuis La fille d'avant.
Là, il s'attaque au monde aussi étrange, fascinant et dérangeant, de l'intelligence artificielle.
Sous ces dehors de thriller, il aborde des questions importantes, peut on remplacer un être aimé par une machine, peut on imposer son désir de l'autre, à son entourage proche, a t'on le droit de disposer des souvenirs et de ce qui fait la vie et la personnalité de quelqu'un ?
Mais également l'autisme des enfants, qui le touche personnellement, étant parent d'un petit garçon atteint de ce syndrome.
C'est donc un livre complexe, addictif et très original, un très bon moment de lecture.

J'attendais ce thriller psychologique avec grande impatience, je l'ai adoré ! J'ai immédiatement été embarquée dans cette histoire complètement dingue ! Les chapitres sont courts, rythmés et addictifs. La pression monte, les questions affluent et les doutes s'installent rapidement. Les personnages sont mystérieux et difficiles à cerner, mais j'ai suivi avec intérêt leur évolution à travers leurs doutes et leurs secrets. le livre tourne autour de l'intelligence artificielle, c'est un sujet qui m'a vraiment intéressée. Même si je n'y connais pas grand chose, j'ai trouvé les explications claires et limpides. C'est une lecture agréable et passionnante !

Silicon Valley. États-Unis.
Abbie qui sort d'un long sommeil après un accident va revenir dans son foyer entourée de son mari Tim et de son fils Danny.
Tim Scott, un geek prodigieux dirige d'une main de fer son entreprise de conception de robots qui joue dans la cour des monstres de l'industrie informatique comme les GAFA. Manipulateur et tyrannique, ses collaborateurs ont été obligés de se soumettre à l'idée de fabriquer un robot à l'image de son épouse disparue il y a quelques années. Ils ont conçu la réplique parfaite de la plastique de la véritable Abigail assortie d'une intelligence artificielle capable d'emmagasiner tous ses souvenirs numérisés. Elle est en plus dotée d'empathie, de sensibilité, voire d'amour. de quoi se méprendre avec une humaine…
Malgré quelques manquements à sa mémoire à combler, cette solution de substitution permet alors à Tim de revivre à nouveau un amour partagé avec son épouse. Malgré tout, les efforts du robot pour s'intégrer à son foyer, Abbie robot n'a en tête que de satisfaire son mari en se conformant au maximum à la véritable Abbie. Pour se familiariser dans son rôle maternel, la baby-sitter de Danny l'aide à apprivoiser la nature autistique de l'enfant, lui-même plutôt impassible devant cette nouvelle présence moins expressive.
Cependant l'imprudence d'Abbie va contrarier la discrétion requise par Tim et bientôt les médias vont faire les choux gras de l'existence du robot, la réplique parfaite d'une femme. Et pas n'importe quelle femme, puisque celle remplace a disparu dans des circonstances douteuses quelques années auparavant. Son propre mari Tim a même été soupçonné d'en être à l'origine. Devant cette nouvelle, poussée par sa nature curieuse, son intelligence et sa sensibilité, le robot reconsidère le fondement de son existence et celle de la véritable Abbie.
MON AVIS
Merci beaucoup à Netgalley et aux éditions Fayard-Mazarine pour ce service de presse. Voici une lecture distrayante et captivante basée sur une idée d'une originalité surprenante.

Ce roman presque d'anticipation augmente l'inquiétant avec le thème choisi qui mérite réflexion comme celui l'omniprésence des robots connectés dans la sphère domestique. L'enquête originale menée par Abbie, une femme d'un genre bien particulier, m'a captivée malgré ma réticence quant au genre « fantastique ». En effet, les méandres de la psychologie humaine dominent l'intrigue.

L'imagination productive et la recherche approfondie de l'auteur sur les nouvelles technologies adaptées à ce thriller déstabilisent et la difficulté à identifier le narrateur – la fin l'éclaircira – augmente l'intrigue. Mais ce robot surprenant, quand il n'inquiète pas de perfection séduit le lecteur qui s'attache à « lui » jusqu'à l'apprécier. Avec sa capacité d'empathie, il incarne l'humanité robotisée. Et le roman reste un thriller domestique qui met en action la rencontre d'un couple et la naissance et l'évolution d'une famille confrontée à la vie.

UNE FEMME PARFAITE : CREDIBLE ?
Bien sûr diraient ceux qui me connaissent ! le robot humanoïde perfectible déjà très perfectionné est le duplicata parfait de la vraie Abbie, l'idéal de Tim. L'auteur n'a commis aucune BEVUE dans la crédibilité dans la conception de son héroïne. Ses détails techniques et numériques tout à fait compréhensibles savent apprivoiser les profanes en informatique. Les dix premières pages surprennent un peu mais on intègre très vite le récit.

Tant que cette merveille technologique appartient au domaine de l'utopie, le mal est moindre mais fait réfléchir sur notre environnement de plus en plus interactif et de plus en plus intelligent…

LA PSYCHOLOGIE DES PERSONNAGES
Le personnage de Tim procure tout de suite une désagréable sensation d'un homme intelligent et passionné, imbu de son pouvoir. Sa possessivité et son autorité ne cadrent pas avec l'ambition généreuse et saugrenue de recréer sa femme bien aimée à l'identique, l'idée d'ailleurs plutôt malsaine dérange. Alors j'ai apprécié de ne pas avoir été menée en bateau par l'auteur qui n'édulcore pas l'aspect négatif de son caractère et malgré cela, alimente l'intrigue jusqu'à la fin car comme Abbie le robot on s'interroge sur l'obsession malsaine de Tim sur le concept du robot.

Les autres personnages s'articulent bien dans l'histoire et oxygène le risque d'un huis-clos. Ils présentent aussi un intérêt et de la cohérence jusqu'au bout.

L'AUTISME
Ce handicap, trouble ou syndrome, abordé ici de manière bien étayée par l'intermédiaire du personnage de Danny et de ses parents, les héros met en évidence le malaise et désarroi de l'entourage. La déclinaison des réactions intempestives de Danny permettent de retracer le parcours du combattant des parents dès les premières difficultés à identifier ou à mettre un mot sur ces troubles de l'attention. S'ensuit le tâtonnement pour encadrer ces enfants pour un mieux-être en se confrontant les théories relatives à diverses méthodes à choisir. La méthode ABA est ainsi expliquée et c'est intéressant, même si le concept reste encore confus pour moi. Ce roman dénonce aussi l'expérimentation d'autres méthodes plus brutales, à première vue courante et utilisée à l'encontre de ces enfants.
Lien : https://lesparolesenvolent.c..

J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire au début. J'étais un peu perdue entre qui parlait, quand...mais ça s'est très vite résolu et j'ai été intriguée par cette histoire assez originale.
On est dans le suspens jusqu'au bout.
Je reste sur #lafilledavant pour mon préféré de cet auteur. Mais celui-ci vient juste après.
Mettre en avant la révolution technologique de cette façon est très intéressant et change un peu des thrillers habituels.
Je recommande sans réserve ce livre.

Un page turner efficace comme on les aime.
La seule chose qui pourra surprendre les lecteurs, c'est l'utilisation du "tu" pour l'un des points de vue.
En bref, j'avais adoré La fille d'avant et j'ai été ravie de constater que La femme parfaite tient lui aussi ses promesses (et une fin plus ou moins inattendue !)
Si vous avez envie d'un bon thriller psychologique, vous pouvez y aller les yeux fermés :)