Citations sur L'épouvanteur, tome 2 : La malédiction de l'épouvanteur (77)
...le début de la connaissance est d'accepter son ignorance ....
"Quand tu deviendras un homme, mon fils, ce sera au tour de l'obscur d'avoir peur, car tu ne seras plus la proie, mais le chasseur."
Beaucoup de choses semblent plus belles, vues de loin. Bien souvent, c'est aussi le cas des gens.
Nous ne croyons pas aux prophéties, car l'avenir n'est pas défini.
- Croyez-vous en Dieu ? demandai-je.
- J'y ai cru, répondit-il, songeur. Enfant, je n'ai jamais douté un seul instant de son existence. Mais j'ai changé. Vois-tu, petit, quand on atteint un certain âge, on remet bien des idées en question. À présent, je n'ai plus de certitudes, je me contente de garder l'esprit ouvert.
Après une pause, il poursuivit :
- Je peux néanmoins te révéler ceci : deux ou trois fois dans ma vie, je me suis trouvé dans une situation si critique que j'ai cru ne pas m'en sortir. J'ai affronté l'obscur et je me suis _ presque ! _ résigné à la mort
Puis, alors que tout semblait perdu, j'ai senti en moi une force nouvelle. D'où provenait-elle ? Je ne peux que faire des suppositions. Avec cette force me venait également un étrange sentiment : quelqu'un ou quelque chose était à mes côtés. Je n'étais plus seul.
Il soupira profondément et reprit :
- Je ne crois pas au Dieu qu'on prie dans les églises, ni à un bon vieillard à barbe blanche, mais à Quelqu'un qui veille sur nous. Si nous vivons avec droiture, il sera auprès de nous aux heures difficiles, pour nous soutenir. Voilà ce que je crois.
- Tu te crois désormais au-dessus de ça, petit ? Sache que tu ne l'es pas, et ne sois pas si suffisant ! Tu as encore beaucoup à apprendre.
De son vivant, il a noyé bien des innocents, commenta l’Epouvanteur. Des malheureux sans défense, qui avaient trimé toute leur vie, qui avaient droit à une vieillesse paisible et au respect d’autrui. Maintenant c’est son tour. Il n’a eut que ce qu’il méritait.
Beaucoup de choses semblent plus belles, vues de loin. Bien souvent, c'est aussi le cas des gens.
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- Je ne crois pas au Dieu qu'on prie dans les églises, ni à un bon vieillard à barbe blanche, mais à Quelqu'un qui veille sur nous.
Il y avait beaucoup d'églises à Priestown, de nombreux prêtres et des congrégations. Tous ces gens avaient foi en Dieu. Se pourrait-il qu'ils soient dans l'erreur ? Si Dieu était aussi puissant qu'ils l'assuraient, pourquoi ne les délivrait-il pas du Fléau ? Pourquoi le laissait-il corrompre ses ministres et répandre le mal dans la ville ?