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Critique de Laureneb


Une oeuvre assez inclassable, qui mêle différents styles et genres, faisant sourire, rire, mais aussi grincer les dents et met en colère, voire même pleurer - une des dernières scènes avec la femme et les filles battues et violées par le père est très forte.
Oui, les femmes souffrent, les religions, les coutumes et les lois les empêchent d'être libres et d'être égales aux hommes. J'avoue avoir été tentée par les sortilèges pour changer un harceleur en goret... Si les différents styles peuvent sembler au début cliché - les hashtags, les tweets, les pubs..., on s'aperçoit peu à peu les qualités d'écriture de l'auteure, capable également de rédiger de la poésie ou des scènes de théâtre. Il y a aussi de très nombreuses références culturelles en littérature, en sociologie, en analyse du genre..., mais avec un décalage spirituel assez appréciable.
Là où le roman se perd, c'est peut-être en voulant "trop" en mettre : Nabilla et Shakespeare mis sur le même plan, Artèmis avec son langage "jeun's" est assez caricaturale. de plus, certains événements médiatiques, à leur date qui sont devenus dépassés et qu'il faut retrouver dans sa mémoire quelques années après. Enfin, les hommes - les êtres masculins - sont présentés responsables de tous les maux de la terre, y compris le réchauffement climatique et la pollution. le roman aurait peut-être été plus percutant en ne mélangeant pas tous les combats idéologiques à mener. Peut-être aurais-je aussi aimé en savoir plus sur la quasi seule figure masculine, le président-dictateur qui illustre le "retour de bâton" théorisé par les féministes.
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