J'ai (sans surprise) absolument adoré ce recueil.
Déjà parce que le sujet m'intéresse mais surtout parce que les différentes façons de le traiter en disent beaucoup sur la société qui est multiple et qui ne peut se contenter de généraliser et de mettre les gens dans des petites cases.
S'il y a beaucoup de poésie et de douceur dans ces textes, il y a aussi beaucoup de la violence. Car, la sororité s'acquiert souvent après avoir été confronté.e à la violence morale, physique… Un autre point vraiment essentiel et important de ce livre : l'intersectionnalité. C'est un point crucial pour faire avancer les débats et ne plus considérer certaines personnes en dessous/au-dessus d'autres. Crucial aussi parce que les problématiques à traiter sont à prendre sous un angle différent et englobe plus de travail à fournir pour progresser.
On observe de beaux liens de sororité et d'adelphité dans des
familles mais pas seulement. Parfois, les liens se créaient plus tard, et l'on se créait sa propre
famille, son propre cercle de gens bienveillants.
On croise dans ces textes beaucoup de références (littérature, musique, art…) qui permettent de rebondir sur le travail à faire pour améliorer la cause des minorités.
Certains textes sont plus légers que d'autres (TW : ça parle de violence physique) mais tous transpirent un message d'espoir. Les textes de
Lola Lafon,
Maboula Soumahoro, Kiyémis et
Rebecca Chaillon m'ont particulièrement touchés et, j'ai savouré chaque mot d'
Alice Coffin,
Camille Froidevaux-Metterie et
Lydie Salvayre.
Ce livre est un petit bijou à mettre entre toutes les mains des personnes s'intéressant au féminisme, et surtout à celles qui débutent dans le genre des essais tant il est accessible.
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