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Critique de Bazart


On dit de Philippe Delerm, l'inventeur de l'instantané littéraire, qu'il écrit toujours le même livre , ce qui est un raccourci un peu facile utilisé par des médias fatigués.



Car, si, bien sur, son style qui le caractérise tant est bien présent d'un livre à l'autre, l'exécution diffère plus ou moins sensiblement à chaque projet littéraire .

A ce propos son nouveau livre "New York sans New York" aux éditions du Seuil tranche du reste de sa bibliographie, même s'il poursuit évidemment son style de l'instantané littéraire. Il nous propose un voyage imaginaire pour décrire une ville où il n'a jamais mis les pieds mais qu'il décrit avec appétit au travers des images, des musiques, du cinéma, de ses lectures.Aimer New York et ne vouloir jamais y aller : Delerm a fait de cette idée une passion irradiant toute sa vie, brillante comme une bille de verre gardée jalousement au fond de sa poche.

La raconter sans même avoir traversé ses rues. L'aimer depuis toujours sans même l'avoir jamais rencontrée.

Dans son livre, il passe en revue tour à tour ces photographies de la skyline et des gratte-ciels qui apprivoisent le ciel ; le souvenir d'amis revenant de voyage avec des adresses de restaurants où il ne dînera jamais ; une rue de Greenwich Village aperçue sur une pochette de disque de Dylan ; le parc de Washington Square où se déroule un roman. Autant de rêves minuscules pour une ville majuscule. Alors pourquoi y aller ? On risquerait de « trouver à New York moins que New York ».
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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