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Critique de latina


« L'homme qui marche », ça n'a pas marché pour moi.
Malgré un vocabulaire riche et un style recherché, je me suis ennuyée et j'ai été même exaspérée à certains moments.

Pourquoi ?
1) Les personnages principaux ne sont pas du tout fouillés, ils sont cantonnés à leurs problèmes ou à un trait de caractère, comme une caricature.
2) Les touristes aussi sont caricaturés à l'extrême. Or, tout le monde est touriste dès qu'il sort de son pays, non ? Ca me rappelle qu'un jour que nous étions attablés sur une jolie petite placette en Provence, le patron du bar nous avait servis en marmonnant « Vivement l'automne qu'on soit débarrassés des touristes »…
3) Paris, cette ville que j'aime et que j'ai découverte en tant que touriste (euh, oui, je me considère comme une touriste, désolée, Mr Delfino, de polluer Paris par ma présence), n'est décrite que par le nom des rues traversées par le héros. Descriptions quasi inexistantes, donc l'ambiance est absente.
4) Les problèmes abordés sont soit survolés, soit assénés à la manière « donneur de leçons ».
Le héros n'aime plus sa femme, eh bien tant pis. Celle-ci est acariâtre et a tous les défauts.
Qu'il recherche plutôt un sens à sa vie ! Et patati et patata.
« Une fable », ai-je lu dans d'autres critiques, oui, pour son côté moralisateur.

Un petit mot de l'histoire quand même : un jour, un homme d'une petite quarantaine d'années ressent les symptômes d'une maladie étrange, ses pieds « bougent tout seuls ». Une seule solution : il ne lui reste plus qu'à marcher. Ce sera l'occasion d'aller à la rencontre de quelques personnes bien pittoresques qui se chargeront de lui donner des conseils de vie.

« Tous les romans ne sont pas faits pour tout le monde et ils s'apprécient différemment selon la période de votre existence que vous traversez ! Mais il suffit d'un seul ! Un seul roman qui dit le monde tel que vous, vous auriez aimé le dire, et c'est alors l'extase. C'est le petit Jésus en culottes de velours… »
Eh bien non, ce petit Jésus en culottes de velours, ce ne sera pas « L'homme qui marche », pour moi.
Il m'a assez cassé les pieds.

Attention ! Je ne veux en aucun cas décourager les futurs lecteurs, parce que les autres critiques sur ce site sont tout à fait élogieuses !
Je remercie les éditions Héloïse d'Ormesson du risque qu'elles ont pris en m'envoyant ce roman par l'intermédiaire d'une Masse Critique privilégiée.
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