Pour la plupart des gens, y compris des féministes, le sexe anatomique et ses implications physiques dans la procréation crée ou du moins permet le genre, la division technique du travail qui à son tour crée ou permet la domination d’un groupe sur l’autre. J’inverse la série sexe anatomique/division du travail/domination : c’est l’oppression qui crée le genre.
Cet antagonisme à l’islam, qui est le substrat jamais exprimé parce que consensuel de toutes ces affaires, il faudra bien un jour cesse de la nier, et admettre sa consubstantialité avec le racisme lié à notre histoire coloniale, à la guerre d’Algérie et à l’exploitation du travail immigré en France.
La "révolution sexuelle" empêche les femmes de dire non, mais ne leur donne pas les moyens de dire oui. La définition de la sexualité n’a pas changé : la sexualité, c’est l’acte sexuel, et l’acte sexuel, c’est le coït hétérosexuel avec l’éjaculation de l’homme dans le femme, c’est à dire, de toutes les postures sexuelles, la plus fécondantes…
L’endroit le plus dangereux pour les femmes est … chez elles.
Pour moi, le féminisme est avant tout un prisme à travers lequel on regarde le monde et la vie – celui de l’oppression des femmes – pas le seul prisme, on peut ajouter d’autres lentilles ; mais le prisme principal ; et un mouvement, un engagement collectif et public pour la faire cesser.
Rappeler que l’égalité constitue un idéal à construire contre une réalité faite d’inégalités demeure un enjeu majeur du féminisme.
Les études féministes font bien plus que mettre en cause les présupposés sur les rapports de genre : en mettant ceux-ci au centre de l’analyse de la société, elles bouleversent la perspectives des sciences sociales, et créent de multiplient objets totalement nouveaux.
Le concept de patriarcat est souvent considéré comme purement idéologique ; mais il est très utile car il indique que la domination des femmes par les hommes fait système.
Le sexe social est construit et arbitraire.
Devoir supporter le regard dévalorisant d’autrui produit une identité "endommagée"